Les Crises.fr - La transition lycée-enseignement supérieur

Les Crises.fr - La transition lycée-enseignement supérieur - Salut l'amie Alimentation Intelligente, Dans l’article, vous lisez cette fois avec le titre Les Crises.fr - La transition lycée-enseignement supérieur, Nous avons bien préparé cet article pour que vous lisiez et prenez les informations. J'espère que le contenu de l'article articles DES ALIMENTS SAINS, articles ENGINEERING DIET, articles INFORMATIONS GÉNÉRALES, articles LA SANTÉ, articles PLUS TARD, articles SPORT, Ce que nous vous écris, vous pouvez comprendre. D'accord, lecture heureuse.

Titre : Les Crises.fr - La transition lycée-enseignement supérieur
lien : Les Crises.fr - La transition lycée-enseignement supérieur

Lire aussi


Les Crises.fr - La transition lycée-enseignement supérieur

http://ift.tt/1c1T7Rf

                                  Les Crises - Des images pour comprendre
1
Sep
2017

La transition lycée-enseignement supérieur



Très intéressante analyse – j’ai été surpris du taux d’inscription des bacheliers dans le supérieur et des taux de passage en L2….
Source : France Stratégie, 2017
Pour élever le niveau de compétences de sa population active, pour lutter contre l’échec et la fréquence des réorientations en début de parcours dans le supérieur, ainsi que contre les inégalités sociales d’accès aux diplômes, la France doit prêter une attention particulière à la transition qui intervient au moment du baccalauréat, de l’enseignement secondaire à l’enseignement supérieur. Face aux difficultés que rencontrent de nombreux étudiants pour s’orienter vers une formation dans laquelle ils ont de réelles chances de réussir, il importe de renforcer la continuité des enseignements de part et d’autre de cette frontière.
Pour y parvenir, deux options peuvent être envisagées :

  • la création, dans le cadre actuel, de plusieurs filières intégrées à cheval entre le lycée et le supérieur, visant notamment à favoriser la réussite des bacheliers professionnels ;
  • la mise en place d’enseignements modulaires aussi bien avant qu’après le baccalauréat, permettant aux élèves et aux étudiants de construire à la carte leur parcours de formation, en fonction de leurs aspirations et des compétences qu’ils acquièrent et certifient au fil des modules suivis.

Les flux de bacheliers 2015 dans l’enseignement supérieur (2015-2016) – Télécharger le graphique

DIAGNOSTIC
AMÉLIORER LA RÉUSSITE DANS ÉTUDES SUPÉRIEURES : UN ENJEU FONDAMENTAL POUR LA DÉCENNIE À VENIR
Les travaux conduits par France Stratégie sur les questions de travail, d’emploi, de compétitivité et de numérique ont tous mis en évidence un déficit français en matière de compétences. Ce handicap est manifeste au vu des enquêtes internationales : résultats moyens au test PISA qui mesure les acquis des élèves du secondaire, résultats médiocres au test PIAAC qui mesure les compétences des adultes. L’accès à l’enseignement supérieur et la capacité à y obtenir des diplômes sont en outre marqués par de profondes inégalités.
Au-delà des efforts à accomplir en matière d’enseignement scolaire pour les plus jeunes et de formation pour les adultes déjà entrés sur le marché du travail, notre pays doit impérativement améliorer la capacité des élèves à poursuivre des études supérieures[1]. En effet, si les taux d’échec dans le supérieur sont inférieurs à la moyenne de l’OCDE (32 % en 2011), ils demeurent toutefois à des niveaux élevés : 20 % des étudiants ayant commencé des études supérieures en sortent sans avoir obtenu de diplôme, soit 75 000 jeunes par an[2]. De plus, la proportion de diplômés y progresse peu depuis dix ans. Or les conditions d’insertion sur le marché du travail sont directement liées au niveau de formation atteint par les jeunes, avec une situation plus favorable pour les diplômés du supérieur mais variable selon le diplôme et la spécialité.
Les difficultés se manifestent dès l’entrée dans le supérieur et elles se concentrent à l’université, où à peine plus de quatre étudiants sur dix (40 %) poursuivent, après une première année d’études en licence, dans la deuxième année de la même formation.
Le coût collectif de ces accidents de parcours peut être estimé à plus de 500 millions d’euros[3] par an, soit le budget de fonctionnement de deux universités de taille moyenne. Alors que dans d’autres pays, notamment au nord de l’Europe, on valorise davantage les parcours variés, même s’ils retardent l’obtention des diplômes[4], on a tendance, en France, à valoriser avant tout les parcours linéaires et rapides, faisant apparaître les réorientations comme des échecs.
Cela plaide pour repenser la transition entre le lycée et l’enseignement supérieur. Le défi est d’autant plus important que les dix prochaines années vont être marquées par une augmentation mécanique des effectifs du supérieur, avec l’afflux des générations nombreuses nées au début des années 2000[5].

DES LYCÉENS MAL PRÉPARÉS

Les bacheliers qui poursuivent leurs études dans l’enseignement supérieur sont-ils pourvus des compétences nécessaires pour y réussir et y acquérir un diplôme ? Trois évolutions conduisent à en douter :
  • dans un contexte de relative stabilité de la démographie scolaire dans le secondaire, la croissance passée du nombre de bacheliers s’explique par la hausse du taux de réussite à l’examen dans les trois filières du baccalauréat ;
  • la proportion des étudiants abandonnant leur formation après une ou deux années d’études est forte[6]. Les difficultés se concentrent à l’université : seul un bachelier sur quatre s’inscrivant en licence réussit son diplôme en trois ans, et un sur cinq en quatre ans ;
  • ces difficultés concernent les bacheliers de toutes les filières, mais elles sont particulièrement importantes chez ceux qui, titulaires d’un baccalauréat technologique ou professionnel, s’engagent dans une poursuite d’études.
Par exemple, alors que 34 % des bacheliers généraux qui s’inscrivent à l’université obtiennent leur diplôme de licence en trois ans, ceux issus de baccalauréats technologiques ou professionnels n’y parviennent que très rarement (respectivement 7 % et 2 %)[7]. Or le poids de la filière professionnelle dans les effectifs de bacheliers a doublé en vingt ans (de 14 % en 1995 à 29 % en 2015) et le taux de poursuite dans le supérieur des étudiants issus de cette filière a également doublé (de 16 % en 1995 à 34 % en 2014)[8].
PLUSIEURS CAUSES QUI SE CUMULENT
Les défaillances de l’orientation et de la sélection. Les taux d’échec et de réorientation suggèrent qu’un grand nombre d’étudiants n’ont pas été bien informés ou n’ont peut-être pas pris le chemin le plus approprié. Par ailleurs, la sélection conduit dans certains cas à exclure les bacheliers de parcours qui leur conviendraient davantage. Par exemple, dans les filières d’enseignement supérieur court, la sélection telle qu’elle a été pratiquée jusqu’en 2013 a privilégié les bacheliers généraux au détriment des bacheliers professionnels.
Une préparation inadaptée du côté du lycée. Les programmes d’enseignement secondaire sont indexés uniquement sur les épreuves terminales du baccalauréat. Compte tenu des indicateurs utilisés pour évaluer leur performance (taux de réussite à l’examen, « valeur ajoutée » par rapport au taux de réussite attendu en fonction de la sociologie de l’établissement), les lycées se concentrent sur la préparation des élèves à cet examen, et non pas sur l’anticipation de l’entrée dans l’enseignement supérieur.
Une rupture dans les méthodes pédagogiques. Quitter le cadre du lycée (avec ses disciplines et ses enseignants uniquement dédiés au second degré, attachés à un groupe-classe pour une année entière) pour celui du supérieur (avec notamment amphithéâtres, cours magistraux, travaux pratiques, travaux dirigés, MOOCs, disciplines nouvelles, enseignants-chercheurs dont la mission pédagogique n’est pas très valorisée…) entraîne un risque de décrochage pour les étudiants les moins autonomes dans leur travail et pour ceux dont les bases méthodologiques sont les moins assurées.
Une transition sans gouvernance. Le passage du lycée au supérieur, bien que périlleux pour les étudiants, n’est, pour autant, pris en charge en tant que tel par aucun acteur institutionnel : trop souvent, l’amont et l’aval se renvoient la responsabilité de l’échec, sans que soit construite à ce jour de solution structurelle pour assurer l’engagement de l’un et de l’autre[9].
Ces difficultés traduisent aussi le caractère très hiérarchisé de notre système éducatif. Dès le début du lycée, l’enseignement est segmenté en plusieurs filières, entre lesquelles les mobilités sont limitées. Cette hiérarchisation se retrouve ensuite dans l’enseignement supérieur – notamment entre les filières sélectives et non sélectives – et elle continue de limiter les passerelles permettant aux étudiants de se réorienter d’un parcours à l’autre. La sélection étant réservée à certaines filières, les difficultés se concentrent davantage dans les filières non sélectives des universités, qui ont pour obligation d’accueillir tous les bacheliers qui le souhaitent (voir le graphique des inscriptions des bacheliers dans l’enseignement supérieur).
Schéma des filières de lycée
Source : France Stratégie, 2017 (des propositions se trouvent sur le site)
Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions la vision développée ici. Dans tous les cas, notre responsabilité s'arrête aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]

53 réponses à La transition lycée-enseignement supérieur

Commentaires recommandés



La suite ici --->http://ift.tt/2wvihLw
Toff de AixLe 01 septembre 2017 à 10h56
Il faut lire et relire Bourdieu, notamment “les héritiers”, qui parlait déjà très clairement de ce phénomène il y a 40 ans… La reproduction sociale est une réalité dans ce pays, car le système scolaire favorise évidemment ceux qui sont issus des classes sociales déjà plus favorisées. Là où Bourdieu fit fort, c’est qu’il le démontra de façon irréfutable, même si c’était un quasi tabou à l’époque.
40 ans plus tard, rien n’a changé, si ce n’est que la crise perpétuelle a legitimé le chômage de masse dans l’esprit des français, et aussi le chômage de masse des jeunes, la galère, les petits boulots, stages et autres arnaques sous payées, y compris et surtout pour des gens diplômés. Le fait que les études supérieures ne soient, au fond et dans leur grande majorité, qu’un parking à chômeurs de plus (tout comme les stages et autres pseudo reclassements qui, même pour un jour d’activité par mois, vous sortent des statistiques), tout ceci prouve par A+B que le chômage est structurel, adossé à ce système à bout de souffle, et que les politiques en sont conscients. Leur seule réponse ? Bidouiller les statistiques, détruire les droits existants et danser autour du totem de la croissance en espérant qu’elle revienne miraculeusement. .. Bravo pour la vision à long terme !
C’est non seulement anormal, mais aussi amoral. La soi disant “réforme qui apportera ses effets positifs sur le front de l’emploi d’ici un à deux ans” (air connu) va encore plus plonger le pays dans une spirale négative sans fin.. Je ne le souhaite pas, mais c’est certain : nous allons droit vers l’abîme, et nous y allons en chantant.


ainsi, l'article Les Crises.fr - La transition lycée-enseignement supérieur

C'est un article Les Crises.fr - La transition lycée-enseignement supérieur Cette fois-ci, j'espère pouvoir bénéficier à vous tous. Eh bien, vous voir dans d'autres publications d'articles.

Anda sekarang membaca artikel Les Crises.fr - La transition lycée-enseignement supérieur dengan alamat link https://alimentationsintl.blogspot.com/2017/09/les-crisesfr-la-transition-lycee.html

Subscribe to receive free email updates:

Related Posts :

0 Response to "Les Crises.fr - La transition lycée-enseignement supérieur"

Enregistrer un commentaire