Quatre jours après l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, son mouvement dévoile, ce jeudi 11 mai, la liste des candidats qui porteront l'étiquette de La République en marche, la formation créée pour mener la campagne des législatives des 11 et 18 juin. Mais visiblement la sélection, parmi les 16 000 dossiers reçus, est plus compliquée que prévu, et ils ne seront finalement que 428 à être connus aujourd’hui, au lieu des 577 initialement annoncés.
Officiellement, la commission fait face depuis dimanche à un afflux de CV, parmi lesquels celui de l'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls qui a annoncé mardi son intention de briguer l'investiture de La République en marche dans son fief de l'Essonne, en région parisienne. Une offre qui a été néanmoins fraîchement reçue par le mouvement du président élu et a jeté le trouble dans son camp qui menace de l'exclure.
Au Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadelis a ainsi confirmé hier qu'une procédure pouvant aboutir à l'exclusion de Manuel Valls est en cours. Le Premier secrétaire du PS - qui s’efforce d’endiguer l’hémorragie - a également assuré qu’une « plateforme pour une gauche constructive et vigilante a été approuvée par le Bureau national ». Mais Benoit Hamon a déjà annoncé qu'il allait créer une nouvelle formation le 1er juillet pour « reconstruire une gauche inventive » et ChristianeTaubira, Anne Hidalgo et Martine Aubry ont décidé de lancer un mouvement politique baptisé Dès demain. Quand à Marseille, la décision du leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon de se présenter dans la quatrième circonscription de la ville a fait l’effet d’une bombe, et déclenché la guerre des gauches. « Il a choisi l’affrontement, il va l’avoir » a déclaré le député PS sortant Patrick Mennucci ajoutant « au lieu d’aller combattre le FN dans les quartiers nord, il vient combattre la gauche ».
A droite, Les Républicains se mettent aussi en ordre de bataille. Après avoir validé leur programme, les ténors du parti ont mis leurs troupes en garde contre les sirènes de « l'ouverture », inquiets d'un risque d'implosion qui compromettrait lourdement leurs chances aux élections législatives.
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Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air.
Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
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