Les Crises.fr - Les relations E-U-Arabie saoudite sont-elles en train de tourner au vinaigre ? Par Gregory Copley

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11
Mai
2017

Les relations E-U-Arabie saoudite sont-elles en train de tourner au vinaigre ? Par Gregory Copley


Source : OilPrice, le 20/03/2017
Le temps le dira, mais les cris de “victoire à Washington” du prince Mohammed ben Salmane, procureur de la couronne et Ministre de la Défense d’Arabie saoudite, semblent faux et peut-être même apocryphes. Il avait besoin de quelques signes de succès lorsqu’il est sorti de la Maison Blanche après la rencontre avec le président américain Donald Trump le 14 mars 2017 : l’Arabie saoudite est à court d’options et pousse ses alliés traditionnels — certains ne s’en réjouissant pas — à montrer leur solidarité, particulièrement concernant les guerres au Yémen, en Irak, en Syrie et en Libye. Et ce, en une période où les fortunes économiques du royaume sont fragiles et se détériorent, laissant présager des pressions politiques internes.
Le prince Mohammed semblait vouloir rallier au camp saoudien le président Trump — et parler au nom de tous les musulmans sur les bienfaits de l’administration Trump pour eux — mais il était en réalité soucieux d’exorciser l’apparente amitié florissante entre le président américain et le président égyptien Abdul Fatah al-Sissi, désormais ennemi juré du prince Mohammed. Il semble donc que l’animosité entre Egyptiens et Saoudiens se soit étendue à Washington alors qu’il est désormais devenu clair que la nouvelle administration américaine n’entendait pas automatiquement continuer la politique moyen-orientale de l’administration précédente.

Les enjeux sont d’envergure mondiale pour les États-Unis, mais si Washington devait choisir, il choisirait la géopolitique (Méditerranée-Suez-Mer rouge) et le poids culturel de l’Égypte.
La récente rivalité entre l’Arabie saoudite et l’Égypte — ou plutôt, la querelle entre le vice-prince héritier Mohammed et le président égyptien al-Sissi — signifie que leurs gouvernements respectifs ont tenté de faire pencher les États-Unis de leur côté, mais sans que Washington ne laisse transparaître beaucoup de sa préférence. Il ne souhaite pas totalement s’aliéner l’Arabie saoudite à ce stade, ni son État voisin et compagnon wahhabite le Qatar, mais la position stratégique égyptienne ne peut pour autant être ignorée.
Ainsi le prince saoudien Mohammed ben Salmane a rencontré le président Donald Trump le 14 mars 2017, et a affirmé que la rencontre était “un tournant historique” dans les relations entre l’Arabie saoudite et les États-Unis. Mais des sources à la Maison-Blanche ont dit à la Défense et aux Affaires étrangères que ce n’était rien de tout cela, et que — comme le langage corporel du président Trump l’avait montré durant l’entrevue — il ne ressentait aucune alchimie avec le jeune représentant saoudien. Malgré cela, le prince a autorisé une déclaration post-rencontre disant que Donald Trump était un “véritable ami des musulmans qui servira le monde musulman de façon inimaginable,” et que la rencontre a été un “grand succès” et “un tournant historique dans les relations bilatérales des deux pays.”
Les déclarations officielles de la Maison-Blanche furent froides. L’équipe de Trump ne fut pas impressionnée par le vice-prince héritier. En comparaison, la première action du président Trump le 23 janvier 2017 (le premier jour de son mandat) fut d’appeler le président égyptien Al-Sissi, et des commentaires positifs en ressortirent des deux côtés. Le président al-Sissi avait rendu visite à M. Trump avant qu’il ne prenne ses fonctions, et le rencontrerait à nouveau lors une visite officielle du 1er au 4 avril 2017. De façon significative, les dirigeants saoudiens et égyptiens avaient tourné le dos à l’administration précédente du président Barack Obama, mais pour des raisons différentes. Aujourd’hui, l’administration Trump tente de déterminer quelle sera à l’avenir la stratégie américaine la plus avantageuse dans la région, et être entraîné par l’Arabie saoudite dans un large conflit avec le Yémen et la Syrie/Irak ne semble pas être perçu comme un plus.
Mais le prince Mohammed avait déjà engagé l’Arabie saoudite sur un chemin duquel il était difficile de s’écarter dignement. En conséquence, Riyad est en train de pousser ses anciens amis plus loin encore dans l’engagement à se battre dans ses guerres avec elle, ou pour elle. Le prince Mohammed continue de demander que le Pakistan entre dans le conflit avec le Yémen, malgré le fait que cela fut promu par Riyad comme une guerre contre la secte chiite de l’Islam (et dès lors contre l’Iran), alors que le Pakistan a une importante minorité chiite (plus de 20%). Entrer dans le conflit au Yémen pourrait, pour le Pakistan, possiblement le précipiter dans une guerre civile sur son territoire. Et pourtant, le premier ministre pakistanais Nawaz Sharif, qui a bénéficié de sa longue amitié avec l’Arabie saoudite, a désormais des difficultés à rejeter les demandes de Riyad.
Ainsi, pas seulement à Washington, mais dans d’autres corridors du pouvoir, les demandes de soutien de l’Arabie saoudite ne sont pas bien reçues, et sont perçues comme stridentes et désespérées. De plus en plus, Washington, en particulier, voit l’Arabie saoudite, la Turquie et le Qatar comme un camp opposé dans la guerre contre l’État islamique, ainsi qu’au Yémen et en Libye. Le Yémen est déjà retourné, pratiquement, au moins à son identité précédente de deux États.
Le Pakistan également doit reconsidérer ses relations de longues dates avec l’Iran que l’Arabie saoudite a fait le serment de détruire.
En effet, il y a une émergence progressive, même à Washington, où, géopolitiquement, l’Iran serait plus importante que l’Arabie saoudite, malgré la réalité que les clercs iraniens — qui sont arrivés au pouvoir en 1979 à cause des étapes actives et délibérées des États-Unis sous le Président Jimmy Carter — se sont avérés être le principal obstacle à la restauration d’une position stratégique iranienne stable et la question des armes nucléaires iraniennes est politiquement (mais peut-être pas militairement) vexante pour les États-Unis.
Washington est maintenant en train de réexaminer à quel point le président américain Richard Nixon (1969-74) a su tenir en équilibre entre l’Iran et l’Arabie saoudite. Mais, alors, il avait pu travailler avec le Shah d’Iran et le ministre des Affaires étrangères, Ardeshir Zahedi, d’une part, et le roi Faisal bin Abdad-al-Aziz al Sa’ud (1964-1975) de l’autre. Dans tout cela, la Russie et la République populaire de Chine, la Mer rouge, le Golfe persique et le Levant sont très impliqués, tout comme la Turquie.
Par Gregory Copley via Defense and Foreign Affairs Special Analysis
Source : OilPrice, le 20/03/2017
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

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