Les Crises.fr - Les Démocrates et Trump promeuvent le militarisme, par William Blum

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12
Mai
2017

Les Démocrates et Trump promeuvent le militarisme, par William Blum


Source : Consortium News, le 07/03/2017
Le 7 mars 2017
Avec les Démocrates lorgnant vers une nouvelle et coûteuse Guerre froide contre la Russie – et le président Trump répliquant en embauchant des généraux et en arrosant de toujours plus d’argent le Pentagone – les perspectives de paix et de mesure sont sombres, note William Blum.
Par William Blum

Les conservateurs ont eu beaucoup de mal à se remettre de la réponse souvent reprise du président Trump face au présentateur de Fox News, Bill O’Reilly, qui a qualifié le président russe Vladimir Poutine “d’assassin”. Trump a répliqué : “Il y a beaucoup d’assassins. Nous avons un grand nombre de tueurs. Vous pensez que notre pays est si innocent ?”

Le général de l’armée H. R. McMaster, conseiller en sécurité nationale du président Trump.
On pouvait presque se sentir un peu gêné pour O’Reilly alors qu’il luttait pour retrouver son sang-froid face à un tel blasphème. Est-ce qu’une star américaine des médias dominants a déjà entendu une telle pensée sortant de la bouche d’un président Américain ? De quelqu’un de la gauche radicale, oui, mais du président ?
Le sénateur John McCain, en parlant de Poutine au Congrès, a réfuté toute tentative de poser “une équivalence morale entre ce boucher, bandit, colonel du KGB, et les États-Unis d’Amérique.”
Ah oui, le terrible KGB. Peut-on dire quoi que ce soit de positif à propos de quiconque associé à une telle organisation ? Nous n’aimerions pas qu’un président américain ait un parcours semblable à cela. Oh, attendez, un président des États-Unis était, non pas un simple “colonel” de la CIA, mais le directeur de la CIA ! Je parle bien sûr de Georges Herbert Walker Bush. Et en ce qui concerne la boucherie et le banditisme … Combien d’Américains se souviennent du bombardement et de l’invasion en décembre 1989 du peuple du Panama par le même Mr. Bush ? Plusieurs milliers de morts et de blessés ; des milliers d’autres laissés à la rue. Essaye de faire mieux, Vladimir !
Et si jamais vous vous demandez pour quelle bonne raison cela a été fait ? Officiellement, pour arrêter le dictateur Manuel Noriega pour trafic de drogue. Pas mal comme rationalisation d’une dévastation et d’un massacre à grande échelle, non ? Cela ne devrait surprendre personne que, peu de temps avant l’invasion, Noriega était rémunéré par la CIA.
C’est “l’équivalence morale” qui est si difficile à avaler pour les Américains fiers comme O’Reilly et McCain. Le chef de file de la majorité républicaine au Sénat Mitchell McConnell a apporté sa contribution au débat : “Et non, je ne crois pas qu’il y ait la moindre équivalence entre la façon dont se conduisent les Russes et celle des Américains.” D’autres sénateurs font écho à ces propos, tous inspirés par le bon vieil “exceptionnalisme américain”, enfoncé dans l’esprit de tout américain décent depuis son enfance … Qui oserait comparer la moralité de (ah!) la Russie avec celle de la terre choisie de Dieu, même dans la forme actuelle de Moscou, non communiste ?
La forme communiste a bien commencé avec la Révolution russe d’octobre 1917. Au cours de l’été 1918, quelque 13 000 hommes de troupes américaines pouvaient être recensés dans l’État nouvellement né, la future Union des républiques socialistes soviétiques. Deux ans et des milliers de victimes plus tard, les troupes américaines sont parties, ayant échoué dans leur mission d’« étrangler à la naissance » l’État bolchevique, comme Winston Churchill l’avait aimablement nommé.
Un résumé historique
La stratégie des Affaires étrangères américaines n’a pas eu un meilleur esprit depuis. Je pense, chers étudiants, qu’il est temps pour moi de vous rappeler mon résumé historique :

Le vice-président George H. W. Bush en compagnie du général Manuel Noriega, du Panama, au milieu des années 1980.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont :
– tenté de renverser plus de 50 gouvernements étrangers, la plupart ayant été élus démocratiquement.
– largué des bombes sur les peuples de plus de 30 pays.
– effectué des tentatives d’assassinat sur plus de 50 leaders étrangers.
– tenté de supprimer un mouvement populiste ou nationaliste dans 20 pays.
– interféré gravement dans des élections démocratiques d’au moins 30 pays.
– bien que non aisé à quantifier, ont également été à la pointe de la torture dans le monde, non seulement la torture infligée par des Américains à des étrangers, mais également en fournissant du matériel de torture, des manuels de torture, des listes de gens à torturer, avec une assistance menée par des instructeurs américains.
Où les États-Unis peuvent-ils trouver l’audace de faire la morale à la Russie ? De la même façon qu’ils attribuent à Poutine le label de “tueur”… de “boucher”… de “voyou”. Il pourrait être difficile de nommer un tueur de renommée mondiale, un boucher, ou un “voyou” – sans parler de dictateur, de tueur de masse, ou d’agent de torture – sur les 75 années passées qui n’ait pas été un allié de Washington.
Alors pourquoi l’élite américaine exècre tant Poutine ? Cela peut remonter à la période de Boris Eltsine.
Au cours du pillage financier occidental de l’Union soviétique mourante, les États-Unis pouvaient être rencontrés en train de s’immiscer en faveur d’Eltsine lors de l’élection tenue en 1996. Sous le règne d’Eltsine, la pauvreté a explosé et l’espérance de vie des hommes a effectivement diminué de cinq ans, le tout sous couvert de « La thérapie de choc ». La déstabilisation soutenue par les États-Unis et l’opposition occidentale à l’Union soviétique a permis au capitalisme mondial de répandre sa misère sans aucune entrave de la part d’un quelconque socialisme inopportun. La Russie était sous le contrôle des oligarques préoccupés uniquement par leur propre enrichissement et celui de leurs partenaires milliardaires en Occident.
La transition du pouvoir vers Vladimir Poutine au XXIe siècle a conduit à un certain nombre de réformes qui ont freiné le pillage désastreux de la nation par les bandits oligarchiques. Poutine et ses alliés ont fait le vœu de construire une Russie indépendante et capitaliste qui était capable de décider de ses propres affaires, libérée de la domination des États-Unis et de l’Occident. Une telle orientation a placé Poutine en confrontation directe avec les plans de l’impérialisme américain pour l’hégémonie mondiale unipolaire.
Le dédain de Washington pour Poutine a augmenté quand il a ridiculisé la propagande de guerre des États-Unis menant à l’invasion de l’Irak en 2003. Puis, le leader russe a joué un rôle crucial en incitant l’Iran à tronquer son programme nucléaire et à faire en sorte que la Syrie abandonne ses stocks d’armes chimiques. Les puissants néo-conservateurs de Washington ont souhaité des frappes militaires directes contre ces deux pays, entraînant des changements de régime et non pas des accords diplomatiques qui auraient laissé les gouvernements en place.
Enfin, après que les États-Unis ont renversé le gouvernement ukrainien en 2014, Poutine a été obligé d’intervenir en faveur des Russes ethniques menacés en Crimée et dans l’est de l’Ukraine. Cela, à son tour, a été transformé par les médias occidentaux en une “invasion russe”.
Qui tue les journalistes ?
Les mêmes médias occidentaux ont régulièrement accusé Poutine pour des assassinats de journalistes, mais ils ne rappellent jamais à leurs lecteurs le bilan américain dans ce domaine. L’armée américaine, lors de différentes guerres ces dernières décennies, a été responsable de la mort délibérée de nombreux journalistes.

Une scène d’une vidéo de crime collatéral, montrant un passager descendant d’un van pour aider un blessé avant d’être lui-même balayé par les tirs d’un hélicoptère américain.
En Irak, par exemple, il y a la vidéo de WikiLeaks de 2007, dévoilée par Chelsea Manning, de l’assassinat de sang-froid de deux journalistes de Reuters ; l’attaque en 2003 par des missiles air-sol américains sur les bureaux d’Al Jazeera à Bagdad qui ont entraîné la mort de trois journalistes et blessé quatre autres ; et le tir américain sur l’hôtel Palestine à Bagdad, une résidence connue pour accueillir des journalistes, qui a tué la même année deux cameramen étrangers.
(Il faut également rappeler que le président Bill Clinton a autorisé le bombardement délibéré de la station de télévision serbe à Belgrade durant les interventions de l’Otan en Yougoslavie en 1999, tuant au moins 16 personnes et en blessant de nombreuses autres. La rationalisation est que l’OTAN considérait les émissions de la télévision serbe comme de la “propagande”.)
La lune de miel pour Trump est achevée, pour moi. Ce ne fut jamais de l’amour, tout au plus un peu de curiosité interrogatrice, sachant qu’il n’était pas Hillary Clinton, qu’il était peu probable qu’il déclenche une guerre avec la Russie ou ferme la chaine TV de Russia Today (RT) aux États-Unis, de laquelle moi-même et d’autres dépendons chaque jour, et qu’il n’était pas politiquement correct quand il s’agissait de combattre l’Etat islamique.
La formulation “équivalence morale” de Trump ci-dessus m’a redonné de l’espoir. Mais tout s’est écroulé avec sa nomination à un haut niveau d’un général sur-médaillé et va-t’en guerre après l’autre, s’ajoutant à celle d’un responsable milliardaire de Goldman Sachs après l’autre, son apparente confirmation du mur avec le Mexique, et le pire de tout, son augmentation du budget militaire de 54 milliards de dollars (une décision “folle”) … tout ceci se fera certainement au détriment de la vie humaine, de la santé et de l’environnement. Quel est cette sorte d’homme qui évolue au milieu de nous tous ?
Le terme est “narcissisme”. Le chroniqueur Frank Bruni du New York Times (28 février) le résume bien : “Pourquoi ai-je l’impression que les jets militaires sont les biceps de Donald Trump, les navires de guerre ses pectoraux et que les 54 milliards d’augmentation pour le Pentagone, qu’il propose, est de la culture physique ?”
Y aura-t-il un jour une fin à ces guerres américaines sans fin ?
William Blum est un auteur, historien et critique réputé de la politique étrangère américaine.
Source : Consortium News, le 07/03/2017
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.

14 réponses à Les Démocrates et Trump promeuvent le militarisme, par William Blum

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DocteurGrosDoisLe 12 mai 2017 à 10h26
Jusque là, les interventions sous initiative directe de Trump (bombardement d’une base aérienne en Syrie, MOAB larguée en Afghanistan, concentration navale en Corée du Nord) ont surtout été du théâtre à l’usage des media qui se sont empressés de lui décerner son badge de chef de guerre.
En réalité Trump a hérité d’une situation militaire proche du désastre. En Afghanistan, les pertes s’accélèrent: 6800 soldats et policiers afghans tués en 2016, déjà 800 pour Janvier-Février 2017, et 144 soldats massacrés par 10 talibans dans leur base le mois dernier… Enlisement en Irak, en Syrie, et au Yémen.
Concrètement, Trump a laissé les Russes instaurer des zones de “désescalation” et poursuivre leurs offensives, tandis qu’il a ordonné le renforcement des groupes Kurdes soutenus par les US. Et des pourparlers ont discrètement lieu au Yemen..


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