HISTOIRE et MEMOIRE - Toujours cette peur que cela puisse recommencer....

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Toujours cette peur que cela puisse recommencer

Gabrielle Berguerand avait tenu à accompagner les enfants du conseil municipal jeunes lors d’une sortie à Izieu. Elle s’était alors arrêtée devant cette sculpture représentant des visages d’enfants et baptisée “ne pas oublier”. Photo le DL/ T.L.

Gabrielle Berguerand avait tenu à accompagner les enfants du conseil municipal jeunes lors d’une sortie à Izieu. Elle s’était alors arrêtée devant cette sculpture représentant des visages d’enfants et baptisée “ne pas oublier”. Photo le DL/ T.L.

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Gabrielle Berguerand avait tenu à accompagner les enfants du conseil municipal jeunes lors d’une sortie à Izieu. Elle s’était alors arrêtée devant cette sculpture représentant des visages d’enfants et baptisée “ne pas oublier”. Photo le DL/ T.L. Gabrielle Berguerand a souhaité nous faire partager cette photo où apparaît son père, Alphonse Guttin. C’était en 1970, le 10 mai devant le lycée de La Tour-du-Pin : même jour et même lieu, les survivants de la rafle se rassemblent là où ont eu lieu les premiers interrogatoires. De gauche à droite : Roger Guilloud, André Poncet, Alphonse Guttin, M. Rival, Désiré Ravier, Pascal Sarkissian, Émile Colliat et Raymond Jacquet. Photo archives DL « Quand des jeunes me demandent ce qu’est la déportation, je leur montre la photo de cet homme. Pour moi, tout est dit » confie Gabrielle Berguerand.

À 18 h 30, tout à l’heure, devant la stèle des déportés, Roger Guilloud manquera à tous. Dernier survivant de la rafle du 10 mai 1944 à La Tour-du-Pin, il s’est éteint il y a moins d’un an. « C’est important de se souvenir. Moi, cette rafle m’a marquée personnellement, mais il faut le reconnaître, nous sommes de moins en moins nombreux à venir se recueillir devant cette stèle. Ça s’estompe » regrette Gabrielle Berguerand.
À 83 ans, elle est la présidente de la section locale de la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes (FNDIRP) et s’avoue bien impuissante devant une tendance lourde : « On a beau s’agiter dans tous les sens, certains jeunes ne sont pas au courant. Certains ignorent tout des charniers et fours crématoires ».

« Il ne reste plus que nous, les familles et témoins »

« Ce n’est pas normal mais c’est un fait… On en parle de moins en moins. Le temps passe et efface. C’est triste » assure cette femme de caractère qui ne ménage pas ses efforts pour se battre contre l’oubli : « Je vais aux commémorations mais c’est bien tout ce que je peux faire… »
La grande dame l’avoue : « Je ne suis pas très optimiste quand je vois ce qu’il s’est passé aux élections ici. Les gens oublient à quoi mène l’extrémisme. D’autant plus qu’à La Tour-du-Pin, comme le dernier déporté est décédé, il ne reste plus que nous, les familles et témoins plus ou moins indirects de cette rafle. Moi, j’avais 10 ans, je peux raconter les histoires mais je ne me sens pas aussi légitime et certains ne se privent pas de me le dire. Il faut absolument conserver le souvenir de cette horreur mais je ne sais plus comment faire… »
Non ! L’espoir n’a pas changé de camp et ils seront une poignée d’irréductibles à se retrouver et à le prouver, ce soir.
Gabrielle Berguerand : le combat d’une vie contre l’oubli

« J’avais 10 ans quand mon père et mon frère ont été menés au car »

Gabrielle Berguerand, 83 ans, est la présidente de la section locale de la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes (FNDIRP). Elle est présente à chaque cérémonie et répond à toutes les sollicitations quand il s’agit de raconter la mémoire des déportés. Elle avait 10 ans, lorsque les Nazis sont venus chez ses parents, 30 avenue Alsace Lorraine. Ses parents Lucie et Alphonse Guttin étaient pépiniéristes. Son frère, 15 ans et son père, 46 ans, ont été emmenés dans les locaux de l’actuel lycée Élie-Cartan.
« On a vu revenir mon frère René le soir à la maison. Un soldat lui avait permis de s’enfuir. Ça ne sera pas le cas de son père qui ne reviendra que le 13 juin 1945 vêtu du costume à rayure des déportés que j’ai conservé. Il ne pesait que 38 kg… »
Institutrice à Faverges-de-la-Tour, Gabrielle s’est mariée avec Jackie Berguerand, lui aussi instituteur. Il est aujourd’hui décédé et Gabrielle, occupe sa retraite avec de la lecture et du jardinage.




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