Devine qui vient gouverner

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Devine qui vient gouverner

09 mai 2017
Laurent Joffrin
La lettre de campagne
de Laurent Joffrin

Devine qui vient gouverner

Fébrile et bruissant, le petit milieu s’évertue à deviner le nom du prochain Premier ministre. Le portrait-robot dressé par le président élu porte la marque de ce balancement circonspect qui est si souvent à la base de son style, rythmé par la locution apaisante «en même temps». Il faut que ce soit un homme d’expérience et, en même temps, un homme neuf ; il faut qu’il plaise à la droite et, en même temps, à la gauche ; il faut qu’il ait une forte personnalité et, en même temps, qu’il applique les directives du président ; il serait idéal, enfin, que cet homme, en même temps, soit une femme. Dans l’ordre animal, ce serait une chauve-souris hermaphrodite. Les noms s’accumulent et on essaie de vérifier si les impétrants possibles «cochent les cases», comme on dit : Jean-Louis Borloo, Xavier Bertrand, Jean-Yves Le Drian, Richard Ferrand, Edouard Philippe et Jean-Paul Delevoye, peu féminins, Nathalie Kosciusko-Morizet, trop bobo, Anne-Marie Idrac, Sylvie Goulard, peu rompues aux traquenards parlementaires.
A vrai dire, l’expérience montre que ce genre d’exercice est aussi vain qu’amusant. Rien de plus variable, fragile, incertain, qu’une composition de gouvernement, à commencer par l’identité du Premier ministre, qui peut changer dix minutes avant la nomination, tant les facteurs du choix sont nombreux.
La mission du chef de gouvernement, en l’occurrence, n’est pas tant de gouverner que de trouver une majorité pour le faire. Dans ces conditions, le critère du renouveau devrait l’emporter : il est le plus utile aux candidats d’En marche dans les circonscriptions. Mais le Président peut aussi choisir celui ou celle qui sera le plus à même de faire éclater les vieux partis.
Certains lui donnent un sérieux coup de main. Manuel Valls vient d’annoncer qu’il aurait l’étiquette En marche pour le prochain scrutin, ce qui devrait logiquement le faire sortir du PS, «qui est mort», avec une escouade de députés. Mais les macroniens ont tout de suite répondu : «inconnu au bataillon». Désagréable… C’est Valls qui avait concouru à faire nommer Macron à Bercy. Il voyait en lui un allié social-libéral utile à sa politique et inoffensif dans la course au sommet. Emmanuel a effacé Manuel qui doit maintenant quémander une investiture. Les calculs d’ambition sont parfois trompeurs…
A droite, Bruno Le Maire a précédé Valls dans l’offre de services. A la primaire de la droite, il voulait renouveler la vie politique. Il est condamné à un ralliement des plus traditionnels. Estrosi dit qu’il a refusé un maroquin dont les responsables d’En marche disent qu’il ne lui a pas été proposé. En délicatesse avec sa majorité régionale, il se replie à Nice. C’est mieux qu’à Canossa.
Ces manœuvres individuelles traduisent quelque chose de plus important : l’échiquier se recompose sous nos yeux. Si Macron gagne une majorité, la Ve change. Au lieu d’un petit centre écrasé entre droite et gauche, on aura un gros centre écrasant la droite et la gauche. Retour à la «troisième force» de jadis. On voulait une VIe République, on est renvoyé à la IVe.
Inconvénient : aux deux ailes, l’opposition sera exercée par deux extrêmes, droite nationaliste et gauche radicale, avec un antagonisme Europe-France, système-antisystème, classes moyennes-classes populaires. Dangereux… Et si l’on poursuit le scénario, aucune de ces deux oppositions ne pourra gagner une élection générale, faute d’alliés. Au lieu d’une alternance droite-gauche, on aura une permanence centriste. Dans ce cas, sauf effondrement de Macron par crise cataclysmique, on en a pour dix ans…

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Sans connaissance des candidats, les projections pour les législatives sont comparables aux oracles de la Pythie de Delphes : on peut les interpréter comme on veut. OpinionWay dans les Echos s’est risqué à l’exercice : Macron n’est pas loin de la majorité. Cela clarifie la mécanique du vote mais n’a aucune valeur prédictive.
François Hollande, par un savant langage corporel pendant les cérémonies du 8 mai, a désigné Emmanuel Macron comme son continuateur autant que son successeur. Les coups de poignard sont oubliés. César adoube Brutus…
Si l’on en croit la Banque de France et l’Insee, la croissance poursuit sa lente accélération. Si cela continue, Macron va entamer son mandat avec une activité en hausse et donc un chômage orienté à la baisse. C’est l’enfant du miracle : avant même qu’elle soit mise en œuvre, il pourra dire que sa politique marche.
LAURENT JOFFRIN
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