Mentir au travail – Duarte Rolo (Résumé pour un débat sur le rapport entre le travail contemporain et le devenir des femmes et des hommes.)

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SOCIOLOGIE DU TRAVAIL


Mentir au travail – Duarte Rolo (Résumé pour un débat sur le rapport entre le travail contemporain et le devenir des femmes et des hommes.)


Alerte sur notre devenir face au management et aux méthodes d’organisation du travail (néo taylorisation, traitement réservé aux salariés et aux clients dans une logique marchande et concurrentielle) qui impactent l’évolution de la nature humaine, le vivre en société, les modalités de construction et d’entretien des liens sociaux.
Contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, le travail n’est pas un lieu entièrement pacifié où des intérêts matériels contradictoires pourraient converger, grâce au dialogue social, vers un consensus dont tous pourraient se satisfaire.
L’individualisation des rémunérations, le besoin de reconnaissance, le refus de s’opposer ouvertement aux prescriptions, l’infantilisation, la précarisation du travail entraînent l’affaiblissement progressif des collectifs de travail et des droits sociaux.
Facilitées par les technologies informatiques, les contraintes de travail, la mesure opaque de l’atteinte des objectifs servant à l’évaluation individuelle, le contrôle du respect de tous les points de la prescription et la banalisation - voire l’encouragement - du mensonge*pour parvenir à ses fins, dégradent le vivre-ensemble, la confiance.
L’obligation de satisfaire aux normes définies hors contexte se transforme en injonction irréalisable, sauf à * manipuler les bilans, les rapports, les données sensées fournir la preuve de la qualité ou à duper les « clients », omettre des informations, forcer les ventes, détourner l’usage des gestes commerciaux
Ces mensonges dépassent les indispensables inventions, bidouillages, astuces ou ruses, essence même du travail vivant pour venir à bout des limites de la prescription.
L’essentiel du travail n’est pas évaluable objectivement et quantitativement car il relève du domaine de la pensée. Les résultats chiffrés ne donnent pas la mesure de l’effort, de l’ingéniosité ou de la souffrance investis dans la tâche.
Les échanges informels entre pairs sur le travail sont rares (et peu investis par les travailleurs) et faute de validation par le collectif de travail, le travailleur doit assumer la responsabilité de ses infractions dans la solitude et se trouve en porte-à-faux à l’égard de sa conscience professionnelle, de son éthique, du sens du travail.
Niées par la hiérarchie, ces pratiques, lorsqu’elles sont « officiellement » dévoilées peuvent faire l’objet de sanctions.

La parole sur le travail est-elle risquée ?
Face à l’incertitude, le doute, l’embarras sur les questions de l’utilité du travail, sur ce que voudrait dire bien faire son travail, se déploient des stratégies visant à éviter tout questionnement sur les valeurs.
Celui qui se voit contraint de mentir au sujet de choses qui comptent affronte un risque de déstabilisation identitaire. La souffrance psychique (état en deçà de l’état de maladie) fait partie de la normalité. Pris dans leur propre souffrance éthique générée par des actions allant à l’encontre de leur sens moral ou visant à les infantiliser (jeux puérils, chalenges…), les travailleurs ne souhaitent nullement en élucider les causes. Le risque de la compréhension étant justement celui de la maladie mentale. De façon à renforcer leurs défenses, à ensevelir la compromission au plus profond de soi, les salariés s’engageraient davantage dans le « sale boulot ».
Le « sale boulot » est fait par d’honnêtes gens.
On peut demeurer en bonne santé en allant à l’encontre des valeurs morales et en abdiquant d’un exercice autonome des facultés morales.
Dans certains contextes, vouloir l’autonomie équivaut à prendre le risque de la solitude et de souffrir davantage. Le risque de la répudiation de la communauté des humains, du doute de soi menace celui qui s’efforce de penser seul contre les autres. Il n’y a pas d’autonomie sans l’angoisse qui accompagne l’incertitude.

La soumission est plus que l’obéissance. Elle commence quand toute résistance a été abolie faute de pouvoir organiser la coopération des salariés entre eux.
La soumission peut être obtenue sans violence :
  • Maniement subtil de la menace et de la récompense et techniques de manipulation des salariés visant à orienter leurs actions tout en leur donnant l’illusion qu’ils agissent en pleine autonomie (l’homme agit et pense en fonction de ses actes antérieurs bien plus que de ses croyances et de ses motivations).
  • Euphorie et régression infantile visible de tout le monde lors de la participation « volontaire » et parfois exubérante aux jeux, aux challenges et à la mise en scène d’une bonne humeur collective ou d’une ambiance motivante orchestrés par l’encadrement. L’ordre social est entretenu et toute discussion mature ou critique sur les questions professionnelles est rendue difficile.
  • Déficit de reconnaissance* : lorsque l’entreprise ne confère que peu de prestige à l’activité des travailleurs, nul ne peut accorder de la valeur à ce que personne ne veut faire.
  • Récompense de la déférence et de la docilité
  • Angoisse suscitée par les différentes formes de décompensation ou de la mise à l’écart qui s’abattent sur les autres
  • Déni de la souffrance liée à la participation au système.
  • Collaboration de l’organisation du travail aux stratégies défensives des salariés (tricheries officieusement encouragées et très rarement sanctionnées).
  • Solitude générée par le travail individualisé et l’évitement de toute discussion collective sur le travail
  • Course frénétique à la performance, surcharge de travail pour s’empêcher de penser.
  • Clivage et mépris des autres perçus comme la cause du malheur, pouvant aller jusqu’à l’affrontement. Déplacement du conflit lié au travail vers un conflit interpersonnel.
  • Diffusion de contenus de pensée stéréotypés, prémâchés pour remplacer la pensée autonome. L’idéologie virile de la performance économique où l’indifférence devient courage, la froideur devient fermeté, l’escroquerie devient hardiesse – où l’insensibilité et la cruauté sont valorisées comme les signes d’une détermination nécessaire à l’accomplissement de la tâche. Les états d’âme sont signe de faiblesse.

Soumission involontaire ou servitude volontaire ?
La servitude volontaire est apparue comme un concept binaire (tout ou rien). De ce fait il n’y a pas de nuances, de niveaux intermédiaires entre la servitude et son contraire, l’autonomie.
Parler de servitude volontaire suppose d’admettre au préalable que les serviteurs servent librement, c’est-à-dire qu’ils font du choix de servir leur propre choix.
Dans le modèle de subordinationdu travail au capital, le travail salarié n’est pas synonyme de liberté (absence totale de contrainte, de décider d’agir autrement ou de ne pas agir).
Les coercitions y sont légion : ordres (injonction, commandement qui doit être exécuté), prescriptions, consignes, règlements issus de l’organisation du travail, domination hiérarchique, contraintes systémiques (mode de production, répartition du capital, stratification sociale…)…
Malgré les multiples injonctions de l’organisation du travail, malgré le poids des rapports de domination, il se peut toutefois que les individus n’agissent pas uniquement en raison de la coercition.
La mobilisation du zèle au service de méthodes d’organisation du travail qui répandent la domination, et dont les salariés font bien souvent les frais pose problème. Le zèle ne se décrète pas, il est l’effet d’une contribution apparemment libre et volontaire des salariés, dans leur tentative de combler l’écart entre le prescrit et l’effectif. Consentir s’oppose alors à céder sous le poids de la menace ou de la force.
La capacité d’agir librement (l’autodétermination de la volonté), est une condition de la responsabilité morale. Si je ne peux rien faire pour éviter de faire ce que je fais, si je n’ai pas d’autres alternatives d’action, puis-je être tenu pour responsable de ce que j’ai fait ?
Qu’est-ce que l’autodétermination sans le libre arbitre ?
En privant une personne de sa liberté d’action, on ne limite pas forcément la liberté de sa volonté.
La coercition n’affecte la responsabilité morale d’un individu que si et seulement si cette personne agit exclusivement à cause de la contrainte qui pèse sur elle.
On peut alors imaginer différents niveaux de servitude et de responsabilité.
Un ordre influe sur les décisions des acteurs dans la proportion où il altère leur évaluation des conséquences de l’action. Il ne peut être coercitif que lorsque sa transgression s’accompagne de sanction (menace) ou que son respect accorde des récompenses (offre). On peut imaginer qu’en agissant suite à une offre, notre volonté prédomine encore, tandis que dans le cas de la menace, c’est celle d’autrui qui l’emporte. Lorsqu’on accepte une offre, on choisit la voie qui nous apparaît comme la plus attirante, alors que celui qui cède à une menace choisit au détriment de son meilleur jugement.
Donc les offres, les incitations, les primes, les récompenses et les paiements ne représentent pas, dans la grande majorité des cas, des menaces et la personne qui les accepte n’est pas contrainte.
Une menace n’est pas une contrainte lorsque le sujet croit pouvoir s’en affranchir. Une menace n’est réelle que, d’une part lorsque le sujet a de bonnes raisons de croire qu’elle sera menée à terme et d’autre part qu’il considère ne pas pouvoir s’y opposer.
Les différences interindividuelles de jugement donnent origine à des réactions contrastées face à un même évènement menaçant.
La domination (chance de trouver obéissance de la part d’un groupe déterminé d’individus) ne limite pas les individus uniquement sur le plan matériel. Elle induit également une contrainte mentale qui a pour objectif de susciter l’adhésion. Elle limite de façon plus ou moins transparente, les possibilités de choix, sans que les acteurs puissent s’en apercevoir objectivement. Il en découle que tout en étant dominés, les individus s’imaginent libres d’agir comme ils le souhaitent, ce qui permet généralement aux dominants d’assurer leur position sans avoir recours à la contrainte violente.
En plus ou en même temps que la violence physique, les sociologues identifient des formes de violence symbolique, douce, invisible et larvée, non personnalisée, structurelle, inscrite dans l’ordre des choses. Gravée dans l’ordre social, la domination finit également par s’inscrire dans les corps.
L’autonomie morale subjective résiste à tout sauf aux supplices corporels (destruction de la liberté de l’autonomie de pensée aussi bien qu’atteinte au corps biologique). Cette conception restrictive permet d’éviter de mettre sur le même plan la menace de torture et la menace de licenciement par exemple. Mais force est de reconnaître que certaines méthodes d’organisation du travail, sans avoir recours à la violence matérielle, atteignent en profondeur la subjectivité, aboutissant à une déstructuration d’ordre traumatique.
S’il y a une leçon à tirer de la psychanalyse c’est qu’une partie de notre subjectivité nous échappe invariablement : les empêchements d’agir ne relèvent pas uniquement d’obstacles externes, mais bien de ce qui agit en nous, à notre insu. On peut donc imaginer des obstacles internes à la liberté de la volonté (comportements addictifs, compulsifs, conditionnement, manipulation, désirs artificiellement générés…).
Doit-on en déduire que les techniques manipulatrices de gestion du personnel (mise à mal des assises identitaires des individus par le biais d’une casse des coopérations et des solidarités – attaque des règles de métier et des repères normatifs de l’activité – mise en concurrence – classements qui mettent sous tension l’estime et la confiance en soi…) suffisent à abolir l’autonomie de certains salariés ? Ces méthodes déstructurent la subjectivité en profondeur, mais atteignent-elles la structure de la volonté ? En attaquant les fondements de l’identité individuelle, ces modes d’organisation en orchestrant soigneusement le brouillage des repères, génèrent des formes de souffrance dont on peut légitimement se demander si elles n’atteignent pas la formation de la volonté. Les salariés disposent-ils encore des moyens de vouloir ce qu’ils désirent ?
On peut affirmer avec certitude que le management par la reconnaissancedétruit la liberté de la volonté. En proposant un ersatz de reconnaissance, une soupape susceptible de taire le malaise subjectif, l’organisation du travail qui génère la maladie, propose en même temps le remède.

* La reconnaissance constitue un ingrédient indispensable pour la construction de l’identité personnelle. Sans elle nous sommes plus vulnérables, plus exposés aux crises identitaires, raisons pour laquelle on tend à s’en saisir lorsqu’elle s’offre à nous.
Pour être bien fait, le travail se veut imperceptible au risque de passer pour naturel. Il mobilise des savoir-faire discrets ce qui représente un obstacle considérable du point de vue de son évaluation et de sa reconnaissance. A cela s’ajoute la dévalorisation sociale qui frappe certains métiers qui ne sont pourtant pas toujours vécus comme une corvée par ceux qui le pratiquent, loin de là.
La reconnaissance qui fait parfois défaut peut être comblée par la gratitude des usagers à l’égard des travailleurs.
Mais la reconnaissance n’est pas un équivalent d’émancipation, elle ne protège pas de la souffrance, notamment si elle obtenue en réalisant un travail qu’on désapprouve.
Elle peut porter sur des éléments injustes et être instrumentalisée pour amener les salariés à des fins autres que les leurs. Toute forme de reconnaissance comporte à la fois une promesse de bonheur et un risque de manipulation. Le piège est de s’aliéner dans la volonté de l’autre.
Le management par la peur laisse la place au management par la promesse de reconnaissance. La satisfaction génère la docilité de façon plus efficace que la souffrance, rendant la domination non seulement acceptable, mais plaisante.
La reconnaissance protège certains de la décompensation mais elle agit conjointement comme un agent du conformisme au détriment de l’autonomie. Les pratiques de la reconnaissance n’entrainent pas un accroissement du pouvoir des sujets sociaux mais au contraire leur asservissement.
La vraie reconnaissance réside dans la possibilité de se reconnaître soi-même dans son ouvrage.
Est-ce que le renoncement à la reconnaissance hiérarchique est nécessaire à l’autonomie (le prix à payer pour défendre nos valeurs de métier, de résistance au diktat de la rentabilité) ? Cela ne perdure que tant que le collectif est structuré, que la solidarité existe et que l’on partage des critères communs qui permettent de juger de la qualité du travail. Quand la reconnaissance par le collectif de métier se substitue et s’oppose à la reconnaissance par la voie verticale.
Mais le coût psychique de la dissidence est considérable (menace d’ostracisme – de licenciement...). L’individualisation rend le maintien d’une telle stratégie quasiment impossible.
Le pouvoir de séduction de la reconnaissance risque d’outrepasser la volonté de résistance.

Vigilance en vue de mobiliser les intelligences humaines pour l’action critique visant à la transformation de l’ordre existant.
Des mutations internes auxquelles la confrontation au réel oblige, jaillissent de nouvelles habiletés, de nouvelles compétences, de nouveaux registres de sensibilité. En contrepartie des peines, des craintes et des hantises, le travail offre, dans des circonstances bien précises, des gratifications multiples : sentiment de compétence, assurance et inflation de l’estime personnelle. La reconnaissance en est la récompense.
Mais le travail, même s’il est inverti positivement dans la construction de soi, voire « librement choisi » ne produit pas forcément le meilleur de l’Homme.
Le travail a toujours été et restera sans doute toujours le champ de bataille privilégié d’une lutte des classes (raison pour laquelle il constitue également un médiateur fondamental de l’émancipation).
L’amélioration de la situation n’est pas à attendre de la conversion morale ou d’un humanisme accru des dirigeants. Sans être sérieusement interpellés par leurs subalternes, ces derniers tendent naturellement à s’accrocher à leurs privilèges.
L’inégalité du rapport de force persiste en défaveur du salariat.
Sans écarter d’emblée du champ du possible l’existence de mouvements contestataires ni l’éventualité de révoltes émanant du salariat, leur rareté et leur incapacité à renverser l’ordre actuel sont étonnantes. Le mécontentement et le malheur ne suffisent pas à produire une révolte à large échelle. L’heure est à l’adhésion, à la résignation ou à la démobilisation plutôt qu’à l’opposition.
Quand bien même des mouvements de dénonciation et de protestation existent, l’opposition reste souvent le fait d’une poignée d’individus sans mettre en cause la participation de la majorité au bon fonctionnement d’un système dont ils font généralement les frais.

La résistance politique n’est pas ce qui relève de conduites défensives non conformes aux prévisions de l’organisation du travail dans le but d’adaptation ou d’ajustement vitaux pour la sauvegarde de soi pour rendre le travail possible et permettre aux salariés de supporter la domination. S’efforcer d’atténuer l’exploitation n’est pas encore assumer la volonté de l’éliminer. La notion de résistance revient à des formes d’opposition volontaires motivées par le désir de renverser le système de pouvoir que représente l’organisation du travail. Au-delà de l’affrontement du réel, elle exige de surcroit une volonté de révolution.
Chacun d’entre nous a sa part de responsabilité et une carte à jouer dans cette lutte politique organisée.
Penser ce que la marche du système doit à l’implication de chacun est une tâche indispensable et nécessaire à toute transformation rationnelle de l’organisation du travail. Le travail n’est pas, ne peut pas être et ne sera jamais un pur produit de l’obéissance. Il fait toujours appel au zèle. Dès lors passer le zèle et la servitude volontaire sous silence équivaut à reproduire aveuglément les schémas d’action antérieurs et, très certainement à conduire le mouvement social dans une impasse. Seule une pensée questionnante de la servitude volontaire devrait permettre d’envisager son contraire : la résistance volontaire.
Une réflexion approfondie sur la nature de la coercition néolibérale s’avère nécessaire. Il est primordial de ne pas assimiler ces méthodes à celles employées par les régimes totalitaires afin de concevoir des modes de résistances appropriés.
Bien faire ne signifie pas forcément faire le bien. Dans l’intérêt de qui travaille-t-on, quel est le sens de notre travail ? La réflexion sur la déontologie, la coopération jouent un rôle primordial dans le combat contre la souffrance au travail.
Les stratégies de défense nécessaires pour maîtriser le rapport à la souffrance, fonctionnent comme un moyen puissant pour endurer et apporter son concours à une organisation du travail qui ne devrait pas être tolérée. Au pire elles rendent possible l’humiliation, le harcèlement et la violence au travail. Toute approche du changement social basée sur une analyse du travail doit désormais pouvoir en découdre avec les défenses et les embûches qu’elles opposent à l’émancipation. Cette opération s’accompagne d’une dose de souffrance.
La formation collective de la volonté de sortir de cette crise dépend assurément d’une transformation concrète du travail et de son organisation. Le changement des consciences est tributaire d’une action effective sur le travail. Changer le travail pour changer les hommes.
Dans la parole des travailleurs, dans leur expérience subjective de leur activité quotidienne se niche un potentiel subversif considérable.

Les victoires sur l’ordre capitaliste seront vraisemblablement modestes. Modestes mais possibles. Modestes mais réelles.





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C'est un article Mentir au travail – Duarte Rolo (Résumé pour un débat sur le rapport entre le travail contemporain et le devenir des femmes et des hommes.) Cette fois-ci, j'espère pouvoir bénéficier à vous tous. Eh bien, vous voir dans d'autres publications d'articles.

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