Au Maroc, les délicats procès des militants de la contestation sociale

Au Maroc, les délicats procès des militants de la contestation sociale - Salut l'amie Alimentation Intelligente, Dans l’article, vous lisez cette fois avec le titre Au Maroc, les délicats procès des militants de la contestation sociale, Nous avons bien préparé cet article pour que vous lisiez et prenez les informations. J'espère que le contenu de l'article articles DES ALIMENTS SAINS, articles ENGINEERING DIET, articles INFORMATIONS GÉNÉRALES, articles LA SANTÉ, articles PLUS TARD, articles SPORT, Ce que nous vous écris, vous pouvez comprendre. D'accord, lecture heureuse.

Titre : Au Maroc, les délicats procès des militants de la contestation sociale
lien : Au Maroc, les délicats procès des militants de la contestation sociale

Lire aussi


Au Maroc, les délicats procès des militants de la contestation sociale

10 octobre 2017 .

Au Maroc, les délicats procès des militants de la contestation sociale

Plus de 300 personnes ont été arrêtées après les protestations dans le nord du royaume

agrandir la taille du texte
diminuer la taille du texte
imprimer cet article
Les autorités marocaines ont fait taire la rue à Al-Hoceima, mais les procès de militants qui s'ouvrent sont une nouvelle épine dans le pied du pouvoir. Mardi 3  octobre, une deuxième audience s'est tenue devant la cour d'appel de Casablanca pour juger une vingtaine de militants et sympathisants du Hirak, le nom donné au mouvement de contestation sociale né en octobre  2016 dans la région du Rif (nord).
Depuis le mois de mai, date de début des arrestations, plus de 300 personnes ont été interpellées. Selon un rapport de l'ONG Human Rights Watch (HRW), au 5  septembre, 216  personnes étaient toujours derrière les barreaux : à Casablanca, 47 sont en attente de jugement ; à Al-Hoceima, 169 sont en attente de jugement oudéjà condamnées.
Les détenus qui ont été transférés à Casablanca – principalement ceux considérés comme les cadres du mouvement – font face à des accusations très lourdes d'" atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat ", de " tentatives de sabotage, de meurtre et de pillage " ou de " conspiration contre la sécurité intérieure ", des chefs d'inculpation passibles de peines allant jusqu'à vingt ans de prison.
Grèves de la faimParmi les personnes poursuivies figurent aussi des journalistes. Le cas le plus médiatisé est celui de Hamid Al-Mahdaoui, directeur du site d'information arabophone Badil. info. D'abord condamné à trois mois de prison pour " incitation à manifester ", il a vu sa peine alourdie en appel à un an de prison. Il a lui aussi comparu mardi pour " manquements à son obligation de porter à la connaissance des autorités une tentative de nuire à la sécurité intérieure de l'Etat ", un délit passible de cinq ans de prison.
" Des accusations qui pourraient prêter à sourire pour un journaliste qui n'a fait que son métier, estime l'un de ses avocats, Me Hadache. Et pourtant je suis inquiet, car si la raison primait dans cette affaire, Hamid Al-Mahdaoui serait chez lui. "
Le procès des 21 militants a été reporté au 17  octobre après que leurs avocats eurent dénoncé la présence de caméras de la télévision publique jugée partiale. " Une des pièces maîtresses pour que le procès soit équitable, c'est que toute la presse soit présente, notamment la presse internationale ", argumente Me Hadache qui fait partie du collectif de défense des détenus du Hirak.
Près d'un an après le début du mouvement provoqué par la mort d'un vendeur de poisson à Al-Hoceima, les manifestations ont quasiment cessé dans le Rif. Les arrestations, le déploiement d'importantes forces de police et les promesses de projets de développement en faveur de cette région enclavée ont eu raison des contestataires, mais le pouvoir doit désormais gérer la publicité autour du sort des détenus.
Dans le box des accusés figurent des personnalités connues du mouvement comme Nabil Ahemjik ou encore Mohamed Al-Asrihi. Aux abords du tribunal, mardi, une quarantaine de personnes a organisé un sit-in pour réclamer leur libération. Une nouvelle manifestation de soutien aux détenus s'est tenue dimanche à Casablanca.
Fin septembre, l'Observatoire marocain des prisons s'était dit très inquiet pour certains détenus en grève de la faim. " Nous ne pouvons pas donner de chiffres précis mais nous savons que plusieurs détenus sont en mauvaise santé ", souligne Abdallah Mouseddad, secrétaire général de l'Observatoire. Le plus délicat reste à venir : le procès du leader du mouvement, Nasser Zefzafi, 38 ans, dont la date de jugement n'a pas encore été annoncée.
Charlotte Bozonnet
© Le Monde


ainsi, l'article Au Maroc, les délicats procès des militants de la contestation sociale

C'est un article Au Maroc, les délicats procès des militants de la contestation sociale Cette fois-ci, j'espère pouvoir bénéficier à vous tous. Eh bien, vous voir dans d'autres publications d'articles.

Anda sekarang membaca artikel Au Maroc, les délicats procès des militants de la contestation sociale dengan alamat link https://alimentationsintl.blogspot.com/2017/10/au-maroc-les-delicats-proces-des.html

Subscribe to receive free email updates:

0 Response to "Au Maroc, les délicats procès des militants de la contestation sociale"

Enregistrer un commentaire