Dans la presse étrangère - vendredi 16 septembre 2017

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Dans la presse étrangère

Les palinodies de Trump troublent sa base électorale

Donald Trump, jeudi 14 septembre, à Washington, de retour d’un déplacement en Floride.
Donald Trump, jeudi 14 septembre, à Washington, de retour d’un déplacement en Floride. NICHOLAS KAMM / AFP
En quelques mots, jeudi, le président américain Donald Trump a semblé contredire ce que le candidat avait scandé durant toute la campagne électorale sur un de ses thèmes clés : la construction rapide d’un mur entre les Etats-Unis et le Mexique, afin de mieux contrôler l’immigration.« Le mur sera fait plus tard », a t-il déclaré après avoir assuré que les parties de la frontière déjà protégées seraient améliorées et « réparées ». Pour le Washington Post, ce changement de pied est « la première rupture majeure entre le cœur de son électorat et le président sur un sujet central ». Ce virage est lié à un rapprochement opéré avec les démocrates pour régler le sort des Dreamers, ces jeunes d’origine étrangère arrivés avec leurs parents aux Etats-Unis de manière illégale quand ils étaient mineurs. M. Trump a affirmé jeudi qu’il était « tout près »d’un accord avec les démocrates pour consolider leur statut juridique. Une option confirmée dans un tweet matinal : « Est ce quelqu’un veut vraiment expulser des jeunes gens bien, éduqués, qui ont des emplois et servent dans l’armée ? Vraiment ! »
Du côté des plus conservateurs, les réactions sont critiques, d’autant que M. Trump avait déjà conclu un marché avec les démocrates début septembre sur le budget et le plafond de la dette. « Aliéner ceux de sa base qui l’ont porté au pouvoir peut coûter cher à long terme », selon laNational Review. Certains voient déjà la porte ouverte à une « amnistie »pour tous les jeunes sans papiers. Breitbart, le site ultraconservateur de Steve Bannon, l’ancien conseiller de M. Trump, assure sans détour que ce dernier s’est « fait avoir » : « Les électeurs républicains n’ont pas voté pour Trump en 2016 pour voir passer des textes que Barack Obama n’a pas pu faire adopter. » Des élus républicains modérés seraient en revanche prêts à soutenir un plan permettant aux Dreamers de rester sur le territoire, à condition que la politique d’immigration soit clairement abordée, selon Politico. Ils souhaiteraient une réforme de la politique des visas, un meilleur contrôle des employeurs et un accès restreint aux programmes sociaux pour les sans-papiers. Mais, faute de précisions sur l’accord, de nombreuses interrogations subsistent, ainsi que le souligneThe AtlanticLes Dreamers pourraient-ils recevoir la citoyenneté américaine ? Jusqu’où les démocrates sont-ils prêts à aller sur le renforcement des mesures de sécurité à la frontière ? Comment les élus républicains se positionneront-ils ?
La surconsommation au musée. Le directeur du Musée de Londres, Sharon Ament, souhaiterait acquérir un morceau de l’immense « montagne de graisse » qui obstrue un égout londonien. Un tel « objet » « permettrait de soulever des questions sur notre mode de vie actuel et inciterait les visiteurs à réfléchir à des solutions dans des métropoles toujours plus grandes », a-t-il expliqué. Ce « fatberg » est le plus gros amas de graisse jamais découvert dans les égouts de Londres. Trois semaines vont être nécessaires à l’évacuation de ce bloc de 130 tonnes, composé de lingettes hygiéniques, de couches-culottes « jetables » et de matières grasses évacuées dans les éviers. The Telegraph
Des scientifiques orphelins de la sonde Cassini. La sonde américaine Cassini s’apprête à plonger dans l’atmosphère de Saturne, vendredi, mettant fin à une mission de treize ans, qui a bouleversé les connaissances sur la planète géante gazeuse et la science planétaire. Avec près de 300 orbites autour de Saturne, Cassini a fait d’importantes découvertes : les mers de méthane liquide sur Titan, son plus grand satellite naturel, et l’existence d’un vaste océan d’eau salée sous la surface glacée d’Encelade, une petite lune saturnienne. La sonde avait été lancée en 1997 et certains des scientifiques, qui ont travaillé sur ce projet de longue haleine témoignent de leur tristesse et d’un « vide », à la veille de sa disparition.NBC
Montée des eaux. Pendant que le monde avait les yeux tournés vers le Texas et la Floride, où les ouragans Harvey et Irma ont causé d’importants dégâts et causé la mort de plusieurs dizaines de personnes, d’autres régions du monde étaient également submergées par les eaux. Les Philippines, l’Inde ou l’île de Cuba ont été particulièrement touchées comme le montrent une série de photos. Quartz

Source Le Monde.fr


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