Titre : Dans la presse étrangère Jeudi 14 septembre 2017
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Dans la presse étrangère Jeudi 14 septembre 2017
| Dans la presse étrangère |
La Turquie irrite ses partenaires européens |
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Le président turc Recep Tayyip Erdogan, à Ankara, le 13 septembre. HANDOUT / REUTERS
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Où va la Turquie ? Au lendemain de la signature d’un accord entre le pays et la Russie, en vue d’un achat majeur d’armes russes, les partenaires occidentaux d’Ankara s’inquiètent sur les intentions du président Erdogan, dont le pays est membre de l’OTAN. Dans le même temps, ce rapprochement avec Moscou satisfait la Russie, soucieuse d’affaiblir autant que faire se peut l’Alliance atlantique, explique The New York Times. Le contrat prévoit la fourniture de quatre batteries de missiles de S-400 pour une somme de 2 milliards à 2,5 milliards d’euros. Il constitue, en outre, un pas supplémentaire d’Ankara vers la sphère d’influence du Kremlin.
« Nous ferons tout ce qu’il faut pour garder notre Etat en vie. Nous le ferons avec des drones armés, avec des tanks et des canons », a justifié, mercredi, le président Erdogan, ainsi que le rapporte le quotidienHurriyet. Mais pour le journal allemand Handelsblatt, il s’agit bel et bien d’une « gifle à [la chancelière allemande] Angela Merkel et [au président américain] Donald Trump ».
La confirmation de ce tournant stratégique a amené le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à s’en prendre une nouvelle fois à Ankara, lors de son discours sur l’état de l’Union européenne. « La Turquie s’éloigne à grands pas de l’UE », a-t-il estimé, précisant qu’ainsi le pays « n’avait aucune chance de devenir membre, dans un futur proche ». Un vote unanime serait toutefois nécessaire pour mettre fin aux négociations d’entrée, rappelle l’agence de presse Reuters.
M. Juncker a également critiqué le président turc et son gouvernement, pour avoir traité les responsables européens de « fascistes et nazis » et pour avoir emprisonné des journalistes. Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, qui se rend jeudi à Ankara devrait d’ailleurs évoquer le sort du reporter français Loup Bureau, arrêté le 26 juillet.
Dans ce contexte, les relations déjà difficiles entre la Turquie et l’Allemagne – qui accueille la plus grande population immigrée turque en Europe – se sont encore tendues ces derniers jours alors que se profilent les élections allemandes du 24 septembre. Le ministre des affaires étrangères (SPD), Sigmar Gabriel, a déclaré lundi que Berlin avait suspendu les contrats d’armement en raison de la détérioration de la situation des droits de l’homme dans le pays. « Cette décision va affaiblir le combat de la Turquie contre le terrorisme et cet affaiblissement aura pour conséquence de rendre l’Europe plus vulnérable », lui a rétorqué son homologue turc, Omer Celik.
Mme Merkel a dû préciser qu’elle rejetait l’idée d’un tel embargo, expliquant qu’Ankara était un partenaire crucial dans la lutte contre le groupe Etat islamique. Les relations avec la Turquie, son adhésion à l’Europe et le vote des immigrés d’origine turque (1 million d’électeurs) sont devenus un des thèmes de campagne depuis que M. Erdogan a appelé cette population à rejeter les principaux partis allemands, SPD et CDU, qualifiés « d’ennemis de la Turquie », souligne ainsi Der Spiegel.
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Etats-Unis : méfiance envers l’enseignement supérieur. Les jeunes Américains, notamment les hommes habitant dans les zones rurales croient de moins en moins que les efforts financiers consacrés à l’enseignement supérieur valent la peine. Si, au total 49 % des personnes interrogées font encore confiance aux diplômes pour s’en sortir et mieux gagner sa vie, les Américains de 18 à 34 ans se montrent de plus en plus sceptiques : ils ne sont plus que 39 % à partager cette opinion, un chiffre en forte baisse par rapport à ces dernières années. Le coût des études dans les universités américaines connaît une hausse spectaculaire et continue depuis des décennies, obligeant nombre d’étudiants à s’endetter sur une très longue période. Wall Street journal
Nouvelle victoire des écolières australiennes. Une région australienne, Victoria, vient d’autoriser les filles à porter des pantalons à l’école. Jusqu’à présent, et comme c’est encore le cas dans de nombreux États du pays, les jupes et les robes étaient obligatoires dans les écoles publiques. De plus en plus de familles jugent ce port de l’uniforme discriminatoire envers les filles. Et même des écoles privées renoncent progressivement à cette règle. AustraliaNews
L’armée israélienne enrôlera les juifs ultraorthodoxes. La Cour suprême israélienne a annulé un texte qui exempte les ultraorthodoxes du service militaire, provoquant le mécontentement de cette communauté, évaluée à 10 % de la population. Obligatoire sauf exception, le service militaire, effectué généralement à l’âge de 18 ans, dure deux ans et huit mois pour les hommes et deux ans pour les femmes. Les ultraorthodoxes considèrent la conscription comme une source de tentations pour les jeunes et une période qui les détournent du monde de la prière et des écoles religieuses. Haaretz
Source Le Monde.fr
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