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Août
2017
Où va le Venezuela ?
Suite de notre série sur le Venezuela, avec différents articles visant à compléter la vision diffusée par les médias.Rappelons que nous ne soutenons aucun camp là-bas, militons pour que le peuple vénézuelien choisisse librement et démocratiquement son avenir, et condamnons toutes les atteintes aux Droits de l’Homme des deux camps…Pour changer, une vision critique venant de l’extrême-gauche
Source : Le Blog mediapart, Jean-Marc B, 21-05-2017
Le régime « chaviste », après avoir déréglé les mécanismes de l’économie de marché, sans leur substituer la logique d’une économie socialiste, ni d’un pouvoir des travailleurs, connait un effondrement économique sans précédent, et des affrontements croissants entre la nouvelle et la vieille bourgeoisie. La seule alternative est la construction d’un mouvement ouvrier et populaire indépendant.
Effondrement économique
Chavez a donné le change un moment avec de longs discours sur le « socialisme du XXIème siècle » et même l’écosocialisme. Mais les discours enflammés ont servi à maintenir une société toujours capitaliste, toujours autoritaire, sans démocratie des travailleurs, très dépendante du pétrole comme des multinationales et de la finance internationale. A aucun moment la bourgeoisie n’a été expropriée. A tel point qu’elle prospère politiquement, profitant de l’approfondissement sous Maduro de l’incohérence économique, de la corruption et du césarisme autoritaire.
Les produits pétroliers ont représenté environ 95 % des exportations en 2016 contre 69 % en 1998. Il n’y a pas eu de réinvestissement productif de la gigantesque rente que l’Etat vénézuélien a encaissé comme résultat de la montée des prix du pétrole dans les années 2000. Le Vénézuela n’est pas sorti du modèle du pétro-Etat corrompu et donc autoritaire, pas plus que le Nigeria ou l’Angola.
Pendant la présidence de Chavez (1999-2013), le cours du pétrole est passé de 8 à 150 dollars le baril, mais le régime de Chavez n’a pas réinvesti une partie de cette rente dans des projets productifs, ni même dans la production de pétrole. Celle-ci a chuté entre 1998 et 2016 de 3,2 à 2,2 millions de barils par jour. L’absence d’investissements a aussi fait reculer la quantité raffinée de plus de 1 million en 2005 à 830 000 baril par jour en 2015. Le Vénézuela vend de moins en moins de brut et doit maintenant importer des produits raffinés. Le pays importe désormais du sucre et du café et manque des devises nécessaires à l’achat de ses produits de base.
L’hyperinflation, selon les calculs du FMI , dépasse en Avril 2017 les 700% en rythme annuel. Le taux de croissance est fortement négatif depuis 2014. En 2016, l’État a payé plus de 60 milliards de dollars pour le remboursement de la dette publique externe, soit environ 15% du PIB, alors que les droits élémentaires comme la santé ou l’alimentation ne sont plus assurés. De nombreux médicaments allant de simples anti-inflammatoires aux traitements de chimiothérapie sont devenus inabordables pour la plupart des Vénézuéliens, à tel point que Maduro a demandé aux Nations Unies de l’aider.
L’émigration, pour la première fois, devient massive. La crise économique amplifie les recours à la violence. Selon un rapport de l’observatoire vénézuélien de la violence publié fin 2016, le Vénézuela serait le deuxième Etat le plus violent au monde après le Salvador avec un taux d’homicides estimé de 91,8 par an pour 100.000 habitants .
Le gouvernement cède enfin à l’extractivisme, avec son mégaprojet d’exploitation minière autour de la frange de l’Orénoque, sous contrôle des militaires et en alliance avec des multinationales, qui devrait concerner 12% du territoire national, au détriment de l’environnement, de la biodiversité exceptionnelle de cette zone et des nombreuses communautés indigènes. Il prévoit aussi de placer une grande partie du pays sous un régime de Zones économiques spéciales (ZES) où ne seront pas appliquées les lois fiscales, de protection sociale ou du travail.
Affrontement entre deux secteurs de la bourgeoisie
La crise économique s’est soldée par la victoire de l’opposition aux élections législatives de décembre 2015. L’opposition regroupées dans le MUD (Table de l’Unité Démocratique), coalition d’une vingtaine de partis, a alors remporté 99 sièges sur 167 au Parlement monocaréral, les chavistes n’en retenant plus que 46. C’est alors que le président Maduro a commencé à concentrer tous les pouvoirs dans l’exécutif. Il a d’abord a refusé de reconnaitre la victoire de l’opposition. Le Tribunal suprême de Justice, a accepté seulement 7 dénonciations pour fraude concernant 8 députés, dans trois Etats, mais a ordonné l’annulation des résultats. Puis début 2017, le Tribunal suprême s’est approprié les pouvoirs législatifs, remettant en cause en même temps l’immunité parlementaire. Mais face aux protestations internationales et nationales, y compris celle de Luisa Ortega, Procureure de la République, chaviste historique, Maduro a fait marche arrière.
En mai 2016 déjà, les tensions sur la frontière avec la Colombie ont été le prétexte de la déclaration de l’Etat d’exception et de l’Etat d’urgence. Puis Maduro a refusé de présenter le budget devant le Parlement, se contentant de le faire ratifier par le «parlement du peuple», à savoir son parti, le PSUV (Parti socialiste unifié du Venezuela).
L’opposition a lancé en 2016 le processus de récolte de signatures requis par la Constitution pour la tenue d’un référendum révocatoire du Président de la République. Cependant, le Conseil national électoral (CNE), a suspendu le processus le 20 octobre 2016, après que des tribunaux pénaux déclarent qu’il y avait fraude pour 1% des signatures. Le CNE a recueilli à nouveau le montant des signatures nécessaires, le CNE a communiqué à la population que le référendum était suspendu jusqu’à nouvel ordre, étant donné qu’en cette année 2017 il y avait des élections municipales.
Le président Maduro est confronté depuis le 1er avril à une vague de manifestations hostiles et de violences qui ont déjà fait des dizaines de morts, des centaines de blessés, des centaines d’arrestations, dont un grand nombre d’emprisonnés sur ordre de tribunaux militaires.
En réponse à cette situation, Maduro a annoncé le 1er Mai la convocation d’une assemblée constituante chargée de réformer le texte suprême datant de 1999 et qui serait conformée de 500 membres dont « 200 à 250 seront élus par la base de la classe ouvrière, des communes, des missions, des Indigènes, des paysans, des quartiers, des mouvements sociaux », l’autre moitié étant élue au scrutin direct « selon un système territorial » sur la base des circonscriptions municipales.
Les députés de l’opposition ont dénoncé le fait que« les constituants ne seront pas élus par des votes libres, secrets et universels » et que« le gouvernement obtiendrait le contrôle de tous les pouvoirs », y compris du Parlement, dont la majorité lui est opposée depuis les législatives de décembre 2015. Nicmer Evans, dirigeant de Marea Socialista, voit dans la décision de Maduro « un coup contre la Constitution promue par Hugo Chavez, la mort du projet chaviste décidée par le gouvernement ».
L’opposition continue à exiger des élections générales anticipées et rejette la convocation de cette assemblée constituante, affirmant qu’il s’agit d’une manoeuvre pour repousser le scrutin présidentiel prévu fin 2018 et s’accrocher au pouvoir. Elle redouble d’imagination chaque jour pour maintenir la pression dans les rues. Elle a ainsi fait manifester plusieurs milliers de grands-parents à Caracas, a organisé des cortèges de voitures, de motos, de vélos et même de chevaux à travers le pays. Elle a réuni une nouvelle manifestation à l’occasion de la fête des Mères, et le 20 mai environ 200 000 dans plusieurs ville, notamment à Caracas. L’opposition entend désormais rendre le Vénézuela « ingouvernable », y compris par le bloquage des autoroutes. Quelques jours avant, 2 600 militaires ont été déployés dans l’Etat de Tachira, à la frontière de la Colombie, après une série de pillages et d’attaques contre des installations de la police et de l’armée. Des troubles agitent aussi d’autres régions du pays.
Maduro affirme bénéficier de la «loyauté inconditionnelle» de l’armée, et accuse ses adversaires de mener une «insurrection armée» pour favoriser un coup d’État avec le soutien logistique et financier des États-Unis. “Nous ne pouvons pas parler de manifestations. Il s’agit d’actions subversives (…) qui virent déjà à l’insurrection armée”, a accusé le ministre de la Défense le général Padrino Lopez. “L’idée est de transformer le Venezuela en une Syrie et (l’Etat de) Tachira en un Alep ».
Dans le même temps, le régime s’est attaqué aux formations politiques jusque-là proches du « chavisme critique » et indépendantes du parti du régime (le Parti socialiste unifié du Venezuela -PSUV) comme Marea Socialista ou le PC Vénézuélien. Elle doivent désormais se plier à des conditions draconiennes pour tenter de conserver une existence légale. La plupart des entreprises publiques ont été militarisées, et les garanties constitutionnelles sont éliminées par l’Etat d’exception.
Isolement diplomatique
Hugo Chavez avait créé l’ ALBA (Alliance bolivarienne des peuples de notre Amérique, en français « Aube ») , une tentative de plus de la bourgeoisie latino-américaine pour avoir une politique plus indépendante de l’impérialisme. Elle est aujourd’hui agonisante du fait de l’isolement du Vénézuela et des reculs des gauches dites progressistes du sous-continent.
Les Etats-Unis et les régimes de droite ont profité de cette crise pour isoler le régime chaviste. Obama avait déclaré en 2015 que le Venezuela était une menace pour la sécurité nationale et la politique extérieure des Etats-Unis . Washington a depuis, tout en niant financer toute action violente au Venezuela, exprimé à plusieurs reprises son inquiétude quant à la situation du pays sud-américain, comme l’ont également fait l’ONU, l’Union européenne et l’Organisation des États américains (OEA). En réponse, Caracas a décidé de quitter l’OEA. Des pays de centre-gauche comme le Chili ou l’Uruguay font des pressions. Le régime de Maduro a aussi fait l’objet de condamnation de la part d’une quantité d’ONG, comme par exemple American Watch, Amnesty International ou Reporters sans Frontières. Le 17 mai, le Conseil de sécurité de l’ONU a abordé le sujet du Vénézuela pour la première fois, à la demande de Washington. Durant la réunion, les Etats-Unis ont affirmé le risque que cette crise « ne dégénère en un conflit d’envergure, similaire à la situation en Syrie ou au Soudan du Sud ».
« Union nationale » entre exploiteurs et prédateurs ?
La Déclaration récente de mouvements et organisations de gauche du Vénézuela parle de la dictature d’une « droite unifié (MUD-PSUV-militaires-Eglise catholique)…criminalisant toutes les positions dissidentes qui remettent en question leur actuel pacte bipartisan dont la trompeuse dispute vise non pas l’amélioration des conditions de vie dégradantes de la majorité de la population – qui vit exclusivement de son travail – mais l’administration de la rente pétrolière… ».
La constitution d’une « Union nationale » formalisant l’existence de cette « droite unifiée » serait peut-être la seule issue capable d’éviter une guerre civile à court terme. Elle demanderait une négociation sur les mécanismes institutionnels et la répartition du gâteau entre les deux secteurs bourgeois en conflit: la bourgeoisie classique, représentée grossièrement par les dirigeants du MUD, et la bourgeoisie émergente, dite « boli-bourgeoisie », qui dispose de l’Etat comme un levier d’«accumulation primitive».L’accumulation de la première repose sur l’exploitation directe du travail, celle de la seconde sur toutes les formes de prédation, notamment ici l’appropriation de la rente pétrolière et minière. La conclusion d’un accord est d’autant plus difficile que le MUD est lui même très divisé. Il réclame la démission de Maduro, mais n’a pas de programme commun.
Fort de ses services reconnus lors des négociations entre les Etats-Unis et Cuba, le Vatican a tenté une médiation entre les deux secteurs, mais celle n’a pas abouti, y compris faute de soutien de la Conférence Episcopale vénézuélienne.
Coup d’Etat militaire ?
C’est le moins probable, car l’armée gère déjà le pays. Un tiers des ministères et la moitié des gouverneurs sont aux mains des militaires. Ils se substituent même de plus en plus à la Justice. Ils sont placés à des postes clés de la gestion publique où les niveaux de corruption sont particulièrement importants: allocation des devises, ports, distribution alimentaire. Les militaires contrôlent la production et la distribution d’aliments de première nécessité, mais aussi une société pétrolière, une télévision, une banque, une usine d’assemblage automobile et une entreprise de construction.
Toutefois les militaires ont manifesté plus de soutien à Chavez qu’à Maduro. Ce dernier, visiblement inquiet, vient de demander aux militaires de faire des propositions afin de renforcer « l’union de l’armée avec le peuple bolivien ». Précédemment, il avait écarté des cadres et renforcé les privilèges de l’Etat major. Depuis décembre ces dépenses ne sont plus contrôlées par des cours de justice de la République…
Invasion impérialiste ?
Alors que en 2015 Obama avait déclaré le Vénézuela une menace pour la sécurité des Etats-Unis, le Vénézuela est sans doute devenu deux ans plus tard une menace secondaire, pour trois raisons: les Etats-Unis disposent de « meilleurs ennemis » au Moyen-Orient, le Venezuela a perdu tout le poids gagné sur le continent à l’époque de Chavez, et les Etats-Unis sont devenus autosuffisants en pétrole. Mais la rupture du Venezuela avec l’OEA, et la personnalité de Trump ne peuvent exclure une invasion militaire, notamment en cas de guerre civile. Le risque existe donc que les Etats-Unis attendent que le fruit mûrisse pour donner le « coup de pouce », avec ou sans l’appui de l’OEA.
Une issue progessiste ?
La situation des classes populaires est dramatique, et exige la reconstruction d’un instrument un instrument qui redonne espoir aux travailleurs, aux jeunes, aux femmes, aux intellectuels qui entendent renouer avec la lutte pour l’émancipation. C’est la seule voie qui puisse éviter la barbarie, en établissant enfin à terme un pouvoir des travailleurs.
C’est l’issue que défend la gauche vénézuélienne et qui mérite le soutien des progressistes du monde entier. La Déclaration de mouvements et organisations de gauche déjà citée lance un appel pressant « Nous sommes convaincu·e·s de l’urgente nécessité de consolider un nouveau pôle politique de référence, c’est-à-dire un mouvement éthico-social ample qui exprime les véritables aspirations et les besoins des hommes et des femmes vénézuéliens. C’est la raison pour laquelle nous convoquons tous les secteurs sociaux et politiques de l’Etat ainsi que du pays (travailleurs ruraux et urbains, étudiants, commerçants, producteurs, communautés organisées, autres organisations populaires et le peuple en général) à construire ce mouvement politico-social sans dirigeants ni corrompus. »
Quelle solidarité ?
Premièrement, il faut défendre le peuple du Vénézuela, pris en étau dans un conflit entre deux bourgeoisies: l’ancienne, qui a raté son coup d’Etat en 2002, mais loin d’avoir disparue, et la « boli-bourgeoisie », monstre née de la corruption et des trafics divers sous la protection de l’armée. Face à la menace impérialiste, il faut exiger le respect du principe de non intervention, les manoeuvres des Etats-Unis et de l’OEA comme les préparatifs d’agression directe.
Deuxièmement, ce serait tirer dans le dos du peuple vénézuélien que de défendre le régime en place, totalement bourgeois. C’est l’ornière dans laquelle sont tombées beaucoup de secteurs de la gauche latino-américaine et bien au delà, y compris en France.
Troisièmement, le Vénézuela est l’occasion de comprendre, une fois de plus, que s’arrêter à mi-chemin sur le chemin de l’expropriation de la bourgeoisie, de la socialisation des grands moyens de production, et d’un pouvoir des travailleurs, c’est nécessairement aboutir au chaos économique et au désastre politique.
Source : Le Blog mediapart, Jean-Marc B, 21-05-2017
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Le “socialisme” du Vénézuela n’est que soumission au capital
Source : Le Blog mediapart, Jean-Marc B, 27-06-2017
Les statistiques officielles du Vénézuela confirment que la “révolution bolivarienne” chantée par certains politiciens réformistes n’a jamais eu lieu. La vieille bourgeoisie a pu augmenter la rentabilité du capital, comme empêcher les nationalisations. Elle ne s’oppose sur le fond à la nouvelle “bolibourgeoisie” que pour accaparer les rentes du pétrole et de divers trafics.
Dans “Où va le Venezuela ?, article publié il y a quelques semaines, nous expliquions que le régime « chaviste », après avoir déréglé les mécanismes de l’économie de marché, sans avoir jamais commencé à leur substituer la logique d’une économie socialiste, ni d’un pouvoir des travailleurs, connaissait un effondrement économique sans précédent, et des affrontements croissants entre la nouvelle et la vieille bourgeoisie.
Nous disposons maintenant des statistiques officielles qui confirment la soumission absolue au capital du régime soit disant “socialiste” du Vénézuela. Elles sont reprises d’un article de défense de la bolibourgeoisie, posté sur un blog MDP, bien entendu pas ouvert aux commentaires…
Première constatation lue dans les statistiques officielles: un aspect essentiel du modèle néolibéral s’est imposé. Alors que la production dans le secteur privé a augmenté en moyenne de 35% entre 1999 et 2015, la valeur ajoutée par les institutions financières et d’assurance, principalement privée, a littéralement explosé (375 %) durant la même période.
Deuxième constatation: non seulement le produit intérieur brut du secteur privé a augmenté, mais le taux de rentabilité du capital a plus que doublé entre 2003 et 2008, se situant alors à 22 % en 2008. C’est la dernière mesure disponible. Elle correspond au niveau le plus élevé depuis que cette donnée est mesurée, soit depuis 1970 (14 %).
Troisième constatation lue dans les statistiques officielles: sur 28.222 unités économiques correspondant en 2015 à l’activité industrielle, seules 363, soit 1,2 % sont aux mains du secteur public. Ce chiffre tombe à 0,12 % pour les unités économiques liées aux activités commerciales, et à 0,88 % pour celles du secteur des services.
Source : Le Blog mediapart, Jean-Marc B, 27-06-2017
---ainsi, l'article Les Crises.fr - Où va le Venezuela ?
C'est un article Les Crises.fr - Où va le Venezuela ? Cette fois-ci, j'espère pouvoir bénéficier à vous tous. Eh bien, vous voir dans d'autres publications d'articles.
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