L’Espagne traverse à son tour une vague d’attentats. Hier, un individu a foncé dans la foule sur la très fréquentée Rambla de Barcelone, avenue emblématique de la ville. Le bilan s’élève pour le moment à 14 morts et plus d’une centaine de blessés. L’attaque a été revendiquée par l’Etat Islamique, mais si plusieurs suspects ont été arrêtés, le terroriste responsable a, pour le moment, réussi à échapper aux autorités. Quelques heures plus tard, suivant le même mode opératoire, la ville de Cambrils, une station balnéaire plus au sud de la Catalogne, a également été touchée. Les cinq personnes à l’intérieur de la voiture, dont certaines portaient de fausses ceintures d’explosifs, ont été abattues par la police mais ont eu le temps de faire sept blessés.
Les autorités espagnoles auraient également identifié un troisième attentat, possiblement lié aux attaques de Barcelone et de Cambrils. Mercredi, dans la ville d’Alcanar au sud de la Catalogne une explosion a tué une personne et fait sept blessés. Elle a été provoquée par une "accumulation de gaz" dans une habitation. Selon les autorités locales, il se pourrait que la maison ait été habitée par des terroristes confectionnant des engins explosifs.
Foncer dans une foule avec un véhicule, un mode opératoire déjà utilisé sur la promenade des Anglais à Nice le 14 juillet 2016, mais également le 3 juin 2017 sur le London Bridge, ou encore le 19 juin près d’une mosquée londonienne. Cette méthode brutale produisant presque obligatoirement des dégâts graves était décrite par Daech dès 2014 dans son magazine de propagande Inspire : "Allez dans les endroits les plus densément peuplés et prenez le maximum de vitesse pour faire le plus de dégâts."
Ces événements surviennent alors qu’en juillet un rapport d’analystes remis à l’Union Européenne évoquait les « revenants », ceux qui partent faire le jihad en Syrie puis qui reviennent en Europe. Selon le document, sur les 5.000 Européens ayant rejoint l’Etat Islamique entre 2011 et 2016, entre 1.200 et 3.000 pourraient revenir. Un défi sécuritaire pour l’Europe.
Pourquoi l’Etat Islamique a-t-il choisi de frapper l’Espagne ? La collaboration des pays européens sur le terrorisme est-elle suffisante ? Cet attentat remet-il en question la sortie de l’état d’urgence en France ? Comment gérer le dossier des "revenants" ?
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Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air.
Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
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