Les premiers débats de la nouvelle Assemblée nationale ont été émaillés de couacs divers au sein du groupe LREM, ce alors que les parlementaires discutent en ce moment les deux projets de loi phares d’Emmanuel Macron : celui concernant la moralisation de la vie publique et le projet autorisant le gouvernement à faire passer la loi travail par ordonnances. Jeudi, des députés LREM peu attentifs ont voté contre un article qui avait été validé en commission et avait l’aval du gouvernement. Jeudi encore, Hugues Renson, alors président de séance, a refusé de refaire un vote à main levée dont le résultat était contesté, déclenchant le départ de Jean-Luc Mélenchon, et de tout le groupe de la France Insoumise, de l’hémicycle. Carole Bureau-Bonnard, vice-présidente LREM de l’Assemblée, a quant à elle, été fortement critiquée pour la grande confusion avec laquelle elle menait les débats.
Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner est venu à leur rescousse vendredi, déclarant : « Ce qui compte c'est que les choses avancent. Bien sûr il y a des débats, des reportages, des commentaires, des incidents de séance, ce qui n'est pas très nouveau. » Richard Ferrand, président du groupe LREM à l’Assemblée, est également intervenu dans les colonnes du Parisien ce samedi pour défendre son groupe, déclarant : « Qui peut dire, quelle que soit sa profession, qu'au bout de trente jours il maîtrise l'ensemble de sa tâche ? »
Certains députés novices en politique se retrouvent d’un coup avec des responsabilités importantes, comme Jean-Baptiste Moreau. Député de la Creuse, cet ancien agriculteur élu sous les couleurs LREM se retrouve par exemple à devoir traiter dans sa circonscription l’un des gros dossiers du quinquennat : la possible fermeture de l’usine GM&S et son rachat.
En parallèle de ces jeunes politiques, les poids lourds du gouvernement Macron sont aussi attaqués : la ministre du Travail Muriel Penicaud fait l’objet d’une information judiciaire pour favoritisme, recel de favoritisme, et est critiquée pour une plus-value d’un million d’euros réalisée lors de licenciements à Danone, où elle était directrice des ressources humaines. Christophe Castaner est, lui, pointé du doigt pour ses déclarations attaquant le Général de Villiers et Richard Ferrand, en plus de l’affaire des mutuelles de Bretagne, n’apparait pas très assidu à l’Assemblée.
Comment Emmanuel Macron peut-il éclaircir cette confusion au sein de sa majorité ? Les couacs à répétition peuvent-ils nuire aux réformes en discussion ? Comment l’opposition se saisit elle de ces maladresses à répétition ?
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Pas un événement important qui ne soit évoqué, expliqué et analysé dans C dans l’air.
Tout au long de la semaine, les deux journalistes donnent les clés pour comprendre dans sa globalité un événement ou un sujet de première importance, en permettant aux téléspectateurs d'intervenir dans le débat ou de poser des questions par SMS ou Internet. Caroline Roux est aux commandes de l'émission du lundi au jeudi et Bruce Toussaint prend le relais le vendredi et le samedi.
Diffusion : tous les jours de la semaine à 17 h 45
Rediffusion : tous les jours de la semaine à 22 h 30
Format : 65 minutes
Présentation : Bruce Toussaint, Caroline Roux et Axel Tarlé
Réalisation : Pascal Hendrick, Jean-François Verzele et Jacques Wehrlin
Production : France Télévisions/Maximal Productions
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