Titre : L'ECONOMIE- mardi 20 juin 2017
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L'ECONOMIE- mardi 20 juin 2017
L'ECONOMIE mardi 20 juin 2017
Retraites : pas d’équilibre avant 2040 |
Personnes âgées dans une maison de retraite à Quimper, le 19 juin 2017. FRED TANNEAU / AFP
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« Après plus de vingt ans de réformes successives, le problème des retraites n’est plus un problème financier », peut-on encore lire dans le programme du candidat Emmanuel Macron. Un argument fragilisé par le rapport annuel sur les « évolutions et perspectives des retraites en France » que doit adopter le COR mardi. Selon une version provisoire du document, consultée lundi par l’AFP, le « solde financier du système de retraite » (régimes de base et complémentaires, Fonds de solidarité vieillesse inclus) devrait s’établir à – 0,4 % du PIB à l’horizon 2021. Une mauvaise surprise comparée aux prévisions publiées en 2016 – qui tablaient sur un déficit deux fois moindre (– 0,2 % du PIB) à l’horizon 2020. Imputable à la révision à la baisse des hypothèses de croissance du PIB (passées pour 2020 de 1,9 % l’année dernière à 1,7 %). Jusqu’alors envisageable pour le milieu des années 2020, le retour à l’équilibre n’interviendrait qu’au début des années 2040, en supposant une croissance des revenus d’activité de 1,8 % et un taux de chômage à 7 %. Il serait repoussé au début des années 2050 en cas de croissance à 1,5 %, taux en dessous duquel le système resterait « durablement en besoin de financement », note le rapport.
Pour évaluer ces besoins jusqu’à l’horizon 2070, le COR s’appuie sur quatre scénarios de croissance des revenus d’activité (1 %, 1,3 %, 1,5 %, 1,8 %) couplés à un taux de chômage de 7 % à partir de 2032. A moyen terme, le « solde financier du système resterait négatif » dans tous les cas « sous l’effet principalement de la baisse des ressources en pourcentage du PIB ». La situation s’aggraverait même dans le scénario le plus optimiste, avec un déficit de 0,7 % du PIB entre 2026 et 2030 en cas de croissance à 1,8 %. En revanche, à plus long terme, on observe une baisse des dépenses, dans trois scénarios. Plusieurs facteurs permettent d’expliquer ces projections plus pessimistes, comme la récente révision des prévisions démographiques de l’Insee, avec l’abaissement du solde migratoire annuel et l’allongement de l’espérance de vie des hommes, ou les effets plus rapides qu’escompté de la réforme de 2010. Autre explication : une croissance de la masse salariale des fonctionnaires (où le taux de cotisation finançant les retraites est plus élevé) moindre que la masse salariale totale, qui a un effet minorant sur les ressources du système. Mais traduit également de moindres dépenses pour l’Etat. Pris en compte pour la première fois, le compte pénibilité, qui pourrait permettre à 100 000 personnes d’anticiper leur départ à la retraite en 2070, aurait un impact « quasi nul » sur le solde financier du système. A l’inverse, la liquidation unique dans les régimes alignés (Lura) à compter de juillet devrait « conduire à baisser la pension moyenne des polypensionnés » jouant d’autant sur les comptes. Pour le gouvernement d’Emmanuel Macron, qui promet d’unifier tous les régimes de retraite sans toucher à l’âge légal de départ ou aux modalités des pensions, l’équation pourrait se compliquer. D’autant plus que l’augmentation de 1,7 point du taux normal de la CSG (contribution sociale généralisée) ne fait rien pour rassurer des retraités échaudés par le gel de leurs pensions. Et pour qui le COR prévoit une baisse de la pension moyenne relative au revenu d’activité. Trois leviers sont privilégiés pour assurer la pérennité financière des systèmes de retraites : l’âge de départ, le niveau des pensions et les cotisations. Il reviendra à une autre instance, le comité de suivi des retraites, de formuler ou non des recommandations à l’adresse du gouvernement, dans un avis à paraître avant le 15 juillet. Ce qu’il s’est gardé de faire depuis sa création en 2014.
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Tati et ses salariés connaîtront leur repreneur le 26 juin. Le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a entendu tour à tour les projets des candidats à la reprise de Tati (plus de 1 700 salariés), ce lundi, ainsi que les différentes parties au dossier (représentants des salariés, des créanciers...). Il rendra sa décision le 26 juin à 14 heures, ont indiqué des sources concordantes.
Brexit : accord sur les priorités. L’Union européenne et le Royaume-Uni se sont accordés lundi sur les priorités et le calendrier des négociations sur le Brexit, à l’issue de la première rencontre entre les négociateurs des deux parties à Bruxelles. La question prioritaire du « droit des citoyens » – les ressortissants de l’UE installés au Royaume-Uni et les Britanniques résidant sur le territoire de l’Union – sera abordée par la première ministre britannique, Theresa May, dès le sommet européen prévu en fin de semaine à Bruxelles.
Sanctions contre la Russie. L’UE va prolonger à nouveau ses sanctions économiques contre la Russie en raison de son soutien présumé aux rebelles prorusses dans l’est de l’Ukraine, a indiqué lundi sa haute représentante Federica Mogherini. Aucun changement de cap n’est attendu pour les mesures de rétorsion économiques décrétées à l’été 2014 contre la Russie.
Elles touchent près de 150 personnalités, dont des proches du président Vladimir Poutine inscrits sur la « liste noire » de l’UE, mais aussi des banques, entreprises pétrolières et de défense, en réponse au soutien présumé de Moscou à l’offensive de rebelles séparatistes dans l’est de l’Ukraine qui avait débuté en avril 2014. Centrale nucléaire en feu. Un départ de feu s’est déclaré lundi après-midi sur la toiture d’un bâtiment de la zone nucléaire de l’unité de production n° 5 de la centrale du Bugey (Ain) et des mesures d’urgence ont été prises, ont annoncé EDF et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
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Micro-Macro |
par Thibaut Soulcié |
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Dans la presse étrangère |
Jaguar Land Rover recrute via Gorillaz après des ventes record |
La mannequin Miranda Kerr présente le Jaguar I-PACE Concept, un SUV tout électrique, le 14 novembre 2016 à Los Angeles. NEILSON BARNARD / AFP
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Jaguar Land Rover a dévoilé ses projets visant à recruter 5 000 nouveaux ingénieurs au cours de l’année prochaine dans ce qui apparaît comme un coup de pouce pour l’industrie britannique au début des négociations sur le Brexit. Le constructeur automobile vient de profiter d’une année record de ventes, soutenues par la demande de voitures de luxe en Chine et en Amérique du Nord, et a besoin de milliers de nouvelles recrues, principalement au Royaume-Uni, pour aider à développer de nouveaux modèles, y compris des voitures électriques. Jaguar Land Rover exporte 80 % de sa production et est l’un des principaux exportateurs du Royaume-Uni. Le constructeur automobile estime qu’il a mis au point un moyen novateur d’atteindre les candidats, rapporte The Guardian. Il travaille avec le groupe de musique Gorillaz pour recruter des personnes via l’application du groupe virtuel. Les candidats potentiels se verront fixés des défis via l’application, y compris l’assemblage du Jaguar I-PACE Concept, la première voiture de sport électrique à cinq places de Jaguar. L’industrie automobile britannique a connu une année record en 2016, avec des ventes annuelles de véhicules neufs d’un peu moins de 2,7 millions.
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Etudes & documents |
Places financières : quelle stratégie française face au Brexit ? Alors que Londres constitue la première place financière européenne, la perspective de sortie du Royaume-Uni du marché intérieur est susceptible de fragiliser la capacité de l’industrie financière britannique à déployer ses activités en Europe. La perte probable du « passeport financier » pourrait en effet favoriser un rééquilibrage du paysage financier européen, qui devrait cependant être négocié dans le double objectif de protéger la stabilité financière et de garantir une concurrence équitable en Europe. Par les transferts d’emplois et d’activités qu’il est susceptible d’entraîner, le Brexit constitue également un enjeu déterminant pour les centres financiers européens. La place de Paris dispose de nombreux atouts à faire valoir, mais la démarche active de valorisation qui a été entreprise nécessite encore être relayée par la mise en œuvre d’un ensemble de réformes plus structurelles de nature à renforcer durablement son attractivité. Dans cette perspective, le présent rapport formule quatorze recommandations, visant à la fois à préciser l’armature de la position française lors des négociations sur les modalités de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne et à renforcer la compétitivité de la place de Paris.
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À lire sur Le Monde.fr |
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L’EPR de Flamanville franchit une étape crucialeMalgré des défauts dans son acier, la cuve du réacteur ne présenterait aucun risque et doit recevoir, fin juin, le feu vert de l’Autorité de sûreté nucléaire.
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C'est un article L'ECONOMIE- mardi 20 juin 2017 Cette fois-ci, j'espère pouvoir bénéficier à vous tous. Eh bien, vous voir dans d'autres publications d'articles.
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