Titre : Passe d’armes entre Macron et Le Pen sur la sortie de l’euro - jeudi 4 mai 2017
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Passe d’armes entre Macron et Le Pen sur la sortie de l’euro - jeudi 4 mai 2017
L'ECONOMIE jeudi 4 mai 2017
Passe d’armes entre Macron et Le Pen sur la sortie de l’euro |
Marine Le Pen et Emmanuel Macron aux Studios 107 de La Plaine Saint-Denis, le 3 mai. POOL / REUTERS
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Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont livrés mercredi soir à une virulente passe d’armes sur la sortie de la France de l’euro, s’accusant mutuellement de jouer avec « les peurs » lors du débat télévisé d’entre-deux-tours de la présidentielle. « L’euro, c’est la monnaie des banquiers, ce n’est pas la monnaie du peuple », et « c’est la raison pour laquelle il faut que l’on arrive à s’arracher à cette monnaie », a affirmé la candidate du Front national, défendant son projet « essentiel » de passage d’une monnaie unique à une monnaie nationale doublée d’une monnaie« commune » mais assurant qu’elle ne voulait « pas créer le chaos ». Plaidant que « ce que les Français doivent comprendre, à la limite, ça ne les regarde même pas, cet euro monnaie commune sera une facilité entre les Etats », l’eurodéputée a affirmé que « les Français auront une monnaie dans leur portefeuille, une monnaie qui permettra de retrouver un niveau adapté de notre économie et de partir à la conquête du monde ».
« Une grande entreprise ne pourra pas payer en euros d’un côté et payer ses salariés de l’autre en francs. Ça n’a jamais existé, Mme Le Pen. C’est du grand n’importe quoi », a rétorqué le candidat d’En marche !. La présidente du Front national a accusé son rival d’agiter un « projet peur »comme pour le Brexit alors que selon elle, « l’économie britannique ne s’est jamais aussi bien portée que depuis que les Britanniques ont décidé de reprendre leur liberté » en sortant de l’Union européenne. M. Macron a aussitôt riposté : « La grande peur, qui la manipule depuis le début ? C’est vous. Qui joue sur les peurs ? C’est vous. La grande prêtresse de la peur, elle est en face de moi. » « La Grande-Bretagne n’a jamais été dans l’euro. Vous proposez d’en sortir, je dis que c’est un projet mortifère et c’est un projet dangereux », a aussi lancé l’ancien ministre de l’économie à l’adresse de son adversaire. Il a dénoncé son « bidouillage dans le week-end
avec Nicolas Dupont-Aignan », jugeant qu’il « n’a aucun sens » et« manifeste une impréparation crasse ». Il a critiqué le risque de guerre des monnaies et de perte de pouvoir d’achat et de perte de valeur de leur patrimoine pour les Français avec le passage au franc. « Ma vision, c’est de construire un euro fort et une politique européenne forte et dans laquelle nous défendrons les intérêts de la France », a ajouté l’ex-conseiller de François Hollande. Il a enchaîné avec quelques exemples :« L’éleveur du Cantal achète ses produits à l’étranger, donc en euros, mais il paiera ses salariés en France ? S’il est éleveur, il a des broutards qu’il envoie engraisser en Italie. Les Italiens, il les paiera en euro mais ses salariés en francs ? » « Ouh là là, ça va être compliqué », a-t-il ironisé.« A Toulouse, Saint-Nazaire ou ailleurs en France, un tiers de la valeur est faite dans d’autres pays européens car nous sommes intégrés. Le jour d’après (…) la sortie, on sera en francs et vous allez baisser leur compétitivité », a aussi affirmé M. Macron. Mme Le Pen a contesté, déclarant entre autres : « Nous allons gagner de la compétitivité, car le mark va s’apprécier. » Cela supposerait que les Allemands retournent au mark, ce qui est loin d’être gagné et la force du mark n’a jamais empêché l’Allemagne d’enregistrer de confortables excédents commerciaux. Marine Le Pen s’est donc empêtrée dans des idées irréalistes. |
L’Union européenne plébiscitée. 57 % des Européens considèrent que l’adhésion à l’Union européenne (UE) est une bonne chose, selon un baromètre réalisé pour le Parlement européen. C’est 4 points de plus qu’en septembre dernier, soit presque le même niveau qu’en 2007 (58 %), avant la crise financière et économique. Une vaste majorité des sondés (73 %) préfèrent une réponse européenne commune aux défis mondiaux (terrorisme, chômage, environnement et fraude fiscale), plutôt que des mesures nationales. 53 % des Français interrogés considèrent que l’appartenance de leur pays à l’Union européenne est une bonne chose, soit 5 points de plus, contre 14 % qui pensent le contraire.
Très forte baisse du chômage en Espagne. Le nombre de chômeurs en Espagne a fortement baissé au mois d’avril, s’établissant à 3,57 millions de personnes, grâce notamment à la reprise des embauches dans le secteur des services, rapporte le ministère du travail jeudi. Le nombre de demandeurs d’emplois inscrits a baissé de 129 281 par rapport au mois précédent. Sur douze mois, 438 135 personnes ont cessé d’être inscrites dans les agences pour l’emploi, un record historique de baisse, selon le ministère. L’objectif du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy, est d’atteindre une réduction de 500 000 par an jusqu’en 2019. Le chômage avait frôlé les 27% début 2013, et reflue depuis, tiré par une croissance qui a atteint 3,2 % en 2015 et 2016. Il reste néanmoins près de deux fois supérieur à celui de la zone euro (9,5 % en moyenne en février selon Eurostat).
La Fed laisse ses taux inchangés. La Réserve fédérale américaine a maintenu les taux d’intérêt inchangés mercredi, citant un ralentissement « temporaire » de la croissance au premier trimestre, mais elle reste optimiste sur l’évolution de la première économie mondiale.
Succès de l’offre numérique du « NYT ». Le groupe New York Times a été bénéficiaire au premier trimestre, alors qu’il était en perte un an plus tôt, la progression record des abonnements à son offre numérique ayant compensé la baisse des ventes du journal papier. « Nous avons réalisé le chiffre époustouflant de 308 000 nouveaux abonnements nets numériques, soit la meilleure croissance du nombre d’abonnés de notre histoire », a déclaré le directeur général du groupe de presse, Mark Thompson, cité dans un communiqué. Les abonnements numériques payants se sont établis à environ 2,2 millions à la fin du premier trimestre, en progression de plus de 60 % sur un an et de 16 % par rapport au quatrième trimestre 2016. Le chiffre d’affaires a augmenté de 5,1 % à 398,8 millions de dollars.
Levée des sanctions russes contre Ankara. Le président russe Vladimir Poutine a annoncé mercredi à Sotchi la levée de pratiquement toutes les sanctions commerciales décidées après qu’Ankara eut abattu un avion militaire russe en 2015.
Bruxelles examine la vente des réacteurs d’Arevea à EDF. Les autorités européennes cherchent à déterminer si la vente à EDF de l’activité réacteurs d’Areva est susceptible de nuire à la concurrence et à l’innovation sur le marché nucléaire, a-t-on appris mercredi auprès d’une personne informée de cette initiative. La Commission européenne est en train d’examiner l’un des volets du plan de sauvetage d’Areva, qui verrait EDF prendre une participation de 51 % à 75 % d’Areva NP, qui conçoit, construit et entretient les réacteurs nucléaires. Ses services de la concurrence décideront d’ici le 29 mai s’ils approuvent l’opération avec ou sans conditions ou s’ils ouvrent une enquête approfondie de quatre mois.
Nouvelles mesures antidumping de l’UE contre la Chine. Les 28 Etats membres de l’UE se sont entendus mercredi sur de nouvelles armes antidumping, concoctées en novembre dernier par l’exécutif européen, visant en premier chef, sans la nommer, la Chine et ses exportations à prix cassés. Adopté à l’unanimité par les 28 ambassadeurs des Etats membres, ce texte, très proche de celui présenté par la Commission européenne le 9 novembre, prévoit une nouvelle méthodologie de calcul du dumping pour les importations en provenance de pays où il existe des distorsions importantes du marché ou dans lesquels l’Etat pèse profondément sur l’économie. La sidérurgie européenne est particulièrement touchée par la concurrence chinoise. Ce pays produit environ la moitié de l’acier de la planète. Mais ses aciéries, minées par le ralentissement économique du pays, ploient sous des capacités excédentaires estimées à plusieurs centaines de millions de tonnes. Elles ont donc écoulé ces deux dernières années sur les marchés étrangers une partie de leurs excédents, provoquant un plongeon des prix mondiaux et faisant boire la tasse aux sidérurgistes asiatiques, européens et américains.
La Belgique cède 2,5 % de BNP Paribas. L’Etat belge a l’intention de céder environ 2,5 % du capital de la banque française BNP Paribas, a annoncé mercredi Bank of America Merrill Lynch, chargée du placement.
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Micro-Macro |
par Thibaut Soulcié |
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Dans la presse étrangère |
Lafarge-Holcim toujours dans la tourmente |
Beat Hess, le président du groupe franco-suisse LafargeHolcim, lors de l’AG du 3 mai à Zurich. ARND WIEGMANN / REUTERS
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Le géant franco-suisse des matériaux de construction, basé à Zurich, est dans la tourmente depuis plusieurs mois pour avoir financé indirectement des groupes armés en Syrie afin de permettre le fonctionnement d’une cimenterie, explique La Tribune de Genève qui rapporte mercredi le déroulement de l’AG du groupe helvétique. Le président du conseil d’administration de LafargeHolcim, Beat Hess, estime que maintenant cette affaire est derrière. Les actionnaires sont toutefois nombreux à ne pas vouloir tourner la page si facilement. Ils ont été 38 % à refuser la décharge du conseil d’administration et de la direction sur ce dossier grave. Vincent Kaufmann, le directeur d’Ethos, qui conseille quelque 200 caisses de pension suisses, est monté à la tribune pour appeler à rejeter cette décharge. Il estime que le ménage n’a pas été suffisamment fait dans la direction du groupe, malgré la démission du directeur général, Eric Olsen. Avec également le départ de Bruno Lafont, ce sont deux anciens de Lafarge qui font les frais de cette affaire. Mais l’affaire syrienne n’est pas le seul point noir. Les ONG Action de carême et Pain pour le prochain ont accusé la multinationale d’avoir indirectement profité du travail d’enfants en Ouganda. Ce que réfute Lafarge. Mais le groupe semble toujours dans la tourmente.
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Etudes & documents |
Activités physiques des jeunes américains et coûts de santé. Si davantage de jeunes Américains dans les écoles élémentaires faisaient le minimum de sport recommandé, des milliards de dollars de dépenses médicales seraient économisés aux Etats-Unis au cours de leur vie, selon une étude lundi. Actuellement, seuls 32 % des enfants américains de huit à onze ans font le minimum d’exercice requis, soit 25 minutes trois fois par semaine, précisent les auteurs de ces travaux parus dans le journal Health Affairs. Si seulement cette proportion montait à 50 %, le pays pourrait économiser 21,9 milliards de dollars en soins médicaux et en pertes de revenus durant toute leur vie, précisent les chercheurs de la faculté de santé publique de l’Université Johns Hopkins. Et dans l’hypothèse où 100 % des petits Américains dans cette tranche d’âge faisaient 25 minutes de sport trois fois par semaine, ce sont 62,3 milliards de dollars qui pourraient être économisés, avec 1,2 million de jeunes obèses ou en surpoids de moins. « L’activité physique non seulement fait que les enfants se sentent mieux, mais cela les aide aussi à avoir des habitudes de vie plus saines, ce qui est également une bonne chose pour l’économie du pays », explique le Dr Bruce Y. Lee, directeur du centre de prévention de l’obésité de l’Université Johns Hopkins qui a dirigé cette étude.
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À lire sur Le Monde.fr |
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C'est un article Passe d’armes entre Macron et Le Pen sur la sortie de l’euro - jeudi 4 mai 2017 Cette fois-ci, j'espère pouvoir bénéficier à vous tous. Eh bien, vous voir dans d'autres publications d'articles.
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