Titre : L'ECONOMIE - vendrdi 5 mai 2017
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L'ECONOMIE - vendrdi 5 mai 2017
L'ECONOMIE vendrdi 5 mai 2017
Tati placé en redressement judiciaire |
Le magasin historique de Tati près de la station de métro Barbès à Paris, le 4 mai 2017.CHRISTIAN HARTMANN / REUTERS
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Une période d’observation de six mois et la nomination d’un administrateur judiciaire ont été décidées jeudi par le tribunal de commerce de Bobigny, qui examinera les offres de reprise de la société le 29 mai. A ce jour, sept offres ont été émises. Mais aucune ne permet une reprise globale. Le redressement judiciaire avait été demandé par la direction d’Agora Distribution, qui emploie 1 754 personnes et rassemble 140 magasins, afin d’éviter la liquidation et de permettre la cession. Le groupe (filiale d’Eram), qui rassemble les enseignes Tati (1 314 salariés, 115 magasins) mais aussi Fabio Lucci, Gigastore et Degrif’Mania, en difficulté depuis plusieurs années, s’était déclaré en cessation de paiements vendredi.
Jeudi matin, quelques dizaines de salariés de Tati s’étaient rassemblés devant le magasin historique de l’enseigne, situé boulevard Barbès, à Paris, pour réclamer le maintien d’un maximum d’emplois et davantage d’attention de la part des politiques, et notamment des candidats à la présidence. « Ils se sont bien déplacés pour aller voir Whirlpool, à 250 salariés, nous on est 1 700 », a souligné Nicole Coger, déléguée CGT. L’actuel propriétaire de Tati, qui veut se recentrer sur ses autres marques (Eram, Gemo…), souhaite avancer rapidement pour parvenir à une décision de cession vers la mi-juin.
Le groupe avait déjà tenté en 2015 de vendre Tati, sans succès, faute d’offre jugée suffisamment intéressante. Cette fois, les propositions de reprise sont nombreuses, mais « méritent d’être améliorées, notamment sur le plan social », avait déclaré mardi le PDG d’Agora Distribution, Michel Rességuier. Parmi les sept offres déjà déclarées auprès du groupe, seule celle du fondateur de Gifi, Philippe Ginestet, a été officiellement dévoilée. Elle comprend la reprise de 100 magasins Tati, dont celui du boulevard Barbès, et de 1 200 salariés. La marque Tati continuerait d’être exploitée et 80 millions d’euros seraient injectés pour développer l’enseigne. Un consortium composé de la Foir’Fouille, Centrakor et Stockomani serait également sur les rangs, selon une source proche du dossier. Seule certitude à l’heure actuelle : la quasi-totalité des propositions ne concernent que des reprises partielles, portant au maximum sur deux tiers des magasins. Près de 600 emplois pourraient donc être menacés. Malgré une stratégie de diversification et d’internationalisation, Tati, enseigne populaire concurrencée par de nouvelles chaînes à prix cassés (Primark pour l’habillement, Action ou Centrakor pour la déco…) et pénalisée par la baisse du marché de l’habillement, a essuyé l’an dernier des pertes opérationnelles d’environ 60 millions d’euros pour un chiffre d’affaires en baisse, à 350 millions d’euros. |
Facebook, réseau social planétaire. Le réseau social américain Facebook frôle désormais le seuil symbolique de 2 milliards d’utilisateurs et continue de voir ses recettes publicitaires croître. Le groupe de Mark Zuckerberg a encore élargi son audience au premier trimestre et compte désormais 1,94 milliard d’utilisateurs revendiqués au 31 mars, contre 1,86 milliard trois mois plus tôt. Les marchés financiers tablaient sur 1,91 milliard d’utilisateurs. La part de ceux qui interagissent de manière quotidienne avec le service a augmenté de 18 % en un an, à 1,28 milliard, a précisé mercredi Facebook. Sans surprise c’est en Asie-Pacifique et dans le « reste du monde » hors Etats-Unis et Europe que Facebook enregistre le plus grand nombre de nouveaux membres. Facebook, qui gagne de l’argent en vendant des spots publicitaires aux annonceurs, a enregistré un bond de 51,06 % à 7,86 milliards de dollars de ses recettes publicitaires, soit 85 % du chiffre d’affaires. Environ 85 % de ces revenus proviennent des accès mobiles aux services du groupe.
Budget fédéral financé. Le Congrès américain a adopté jeudi par un relatif consensus une loi budgétaire finançant l’Etat fédéral jusqu’au 30 septembre, écartant définitivement une fermeture des administrations vendredi soir, qui était la date butoir.
JCDecaux perd Vélib’. Le groupe JCDecaux a essuyé jeudi un nouveau revers dans le dossier Vélib’, le tribunal administratif de Paris confirmant l’attribution au groupement Smoovengo de l’emblématique marché des vélos en libre-service de la capitale.
Euro, Europe : Hollande juge Le Pen inapte. François Hollande a estimé jeudi que « l’ignorance » de la candidate du Front national, Marine Le Pen, sur les questions monétaires européennes « ne p[ouvai]t pas [lui] permettre d’être président de la République ». « L’élection présidentielle n’est pas un concours, on ne demande pas d’avoir des connaissances, et donc l’ignorance peut permettre d’être qualifié au second tour, mais ne peut pas permettre d’être président de la République », a déclaré, lors d’un discours à l’hôtel de ville d’Alençon, le chef de l’Etat sortant, en écho au débat télévisé de l’entre-deux-tours.
Les tablettes n’ont plus la cote. Le marché mondial des tablettes continue de reculer pour la plupart des principales marques, selon des statistiques publiées jeudi. Le cabinet d’études IDC a fait part d’une baisse de 8,5 % au premier trimestre sur un an, à 36,2 millions d’unités vendues, soit le dixième trimestre de recul de suite. Strategy Analytics, de son côté, estime que la baisse est de 10 %.
Le marché pétrolier en net recul. Malgré l’absence d’actualité déterminante concernant l’or noir jeudi, les cours pétroliers se sont effondrés au plus bas de l’année, sur la lancée d’un mouvement de défiance entamé deux semaines plus tôt face à une offre toujours élevée. Le prix du baril de light sweet crude (« brut léger », WTI), référence américaine du brut, a cédé 2,30 dollars, à 45,52 dollars, à New York sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex), un niveau auquel il n’avait plus fini depuis novembre. « Le marché s’écroule vraiment », a commenté Gene McGillian, de Tradition Energy. « Tant qu’on n’aura pas l’annonce d’un accord sur des baisses de production, les investisseurs vont tirer les cours vers le bas. »
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Micro-Macro |
par Thibaut Soulcié |
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Dans la presse étrangère |
Le C919, premier rival chinois d’Airbus, décolle |
Le C919 passenger décolle depuis l’aéroport de Pudong à Shanghaï, le 5 mai 2017. AP
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Le C919, un moyen-courrier conçu par la Chine pour bousculer le duopole Airbus-Boeing, a pris son envol pour la toute première fois vendredi, une avancée technologique illustrant les ambitions aéronautiques de Pékin face aux champions industriels Airbus et Boeing, remarque le New York Times. L’appareil, construit par l’entreprise publique Commercial Aircraft Corporation of China (Comac), a décollé depuis l’aéroport international de Shanghaï, pour un vol d’essai censé durer une heure et demie. Avec cet appareil capable de transporter 168 passagers sur 5 550 kilomètres, Comac espère rivaliser sur les vols régionaux avec les deux stars internationales du moyen-courrier, le B737 de l’américain Boeing et l’A320 de l’européen Airbus. Cependant comme le souligne le NYT, « l’avion se situe des années – voire des décennies – derrière ceux produits par Airbus et Boeing, qui coûtent moins chers en carburant et sont plus faciles à entretenir. Les régulateurs de sécurité en Europe, aux Etats-Unis et ailleurs doivent encore certifier l’appareil avant qu’il puisse être vendu hors de Chine. Et si l’on inclut des pièces comme les moteurs, le cockpit et son ventre, le C919 est rempli de matériel fabriqué par des géants industriels occidentaux comme General Electric et Honeywell. »Néanmoins, le symbole est là. Pour un pays qui, il y a seulement quarante ans, était l’un des plus pauvres du monde, le C919 symbolise la puissance industrielle d’une superpuissance émergente – et son rêve de dominer une nouvelle ère technologique. Comac dit qu’il a déjà 570 commandes émanant de 23 acheteurs. Mais elles proviennent presque entièrement de sociétés chinoises et de quelques petites compagnies aériennes étrangères ayant des liens avec la Chine. Une exception notable est une commande pour 20 avions de General Electric Capital Aviation Services ; GE est également un grand fournisseur du programme C919. Une question est de savoir si la Chine a suffisamment appris de la fabrication d’aéronefs pour rendre le C919 compétitif avec les 737 et A320. Les experts de l’aviation disent que, quelle que soit sa capacité à concurrencer sur le coût, le C919 sera un avion sûr. Pour la Chine, le C919 n’est que le début. L’industrie du transport aérien chinois contrôlé par l’Etat devrait l’acheter et le marché de l’aviation chinois dans les années à venir rivalisera avec le marché américain et pourrait le dépasser. Comac voit déjà plus loin et envisage la conception et la fabrication d’un avion de grande taille qui rivaliserait avec des avions plus grands et plus rentables comme le Boeing 747 et l’A340.
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Etudes & documents |
Immobilier résidentiel : quelle vulnérabilité aux hausses de taux d’intérêt ?Alors que les taux d’intérêt restent proches de leurs plus bas historiques et que les signes d’une remontée de l’inflation mondiale se multiplient, une question centrale se pose : celle de la vulnérabilité des marchés de l’immobilier résidentiel à une hausse des taux. Il convient d’abord d’examiner les ratios de valorisation. Nous étudions ici le rapport du prix de l’immobilier résidentiel au revenu disponible des ménages sur quarante ans pour un échantillon de 21 pays. L’analyse montre des ratios d’évaluation élevés dans un certain nombre de pays, à l’exception notable des plus grandes économies de l’échantillon, à savoir les Etats-Unis, le Japon et l’Allemagne. Au-delà des ratios d’évaluation, un fort endettement peut être une source de risque. Or l’endettement des ménages a considérablement baissé dans la plupart des pays développés au cours des cinq dernières années. Les modes de financement varient sensiblement d’un pays et d’une période à l’autre. Dans la zone euro, la part des prêts à taux fixe dans les nouveaux financements immobiliers a considérablement augmenté dans plusieurs pays. Les ménages qui souscrivent à ce type de contrat ne sont pas directement exposés à une hausse des coûts d’emprunt. Néanmoins une remontée des taux d’intérêt à long terme peut peser sur l’évaluation des logements et ainsi créer des effets de richesse négatifs pour l’ensemble des propriétaires. Les ménages ayant opté pour un taux révisable sont en principe plus exposés à une hausse des coûts d’emprunt. Cependant, pour les taux courts dans la zone euro il n’y a pas d’attente aujourd’hui d’une hausse significative à court terme.
Déficit extérieur malgré le chômage élevé : l’ampleur des problèmes d’offre de la France. Un chômage élevé est normalement associé à un excédent extérieur, un chômage faible à un déficit extérieur, en raison de la réaction des importations à la demande intérieure. On observe ainsi aujourd’hui : un chômage faible et un déficit extérieur aux Etats-Unis et au Royaume-Uni ; un chômage élevé et un excédent extérieur en Espagne et en Italie (où le chômage élevé a été nécessaire en raison de l’arrêt de la possibilité d’accumuler de la dette extérieure) ; une situation particulière en Allemagne et au Japon (chômage faible et excédent extérieur) en raison du niveau anormalement élevé de l’épargne du pays ; une autre situation particulière en France, avec un chômage élevé et un déficit extérieur. Cette situation révèle les problèmes d’offre de la France, où la production domestique n’arrive pas à satisfaire la demande intérieure, ce qui conduit à un déficit extérieur anormal compte tenu du niveau du chômage. On peut alors évaluer ce que serait le déficit extérieur de la France si le chômage revenait au niveau du chômage structurel : environ 3,5 points de PIB contre 2 points en moyenne aujourd’hui.
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À lire sur Le Monde.fr |
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Source Le Monde.fr |
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C'est un article L'ECONOMIE - vendrdi 5 mai 2017 Cette fois-ci, j'espère pouvoir bénéficier à vous tous. Eh bien, vous voir dans d'autres publications d'articles.
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