Dans la presse étrangère - jeudi 4 mai 2017

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Dans la presse étrangère

Dans une Algérie à la peine, un scrutin législatif désenchanté

Une partisane du Front de libération nationale (FLN) participe à un rassemblement de campagne à Alger, le 28 avril.
Une partisane du Front de libération nationale (FLN) participe à un rassemblement de campagne à Alger, le 28 avril. RAMZI BOUDINA / REUTERS
  • Le changement dans la continuité. Point d’orgue d’une campagne profondément terne, près de 23 millions d’Algériens sont appelés aux urnes, ce jeudi, à l’occasion d’un scrutin législatif placé sous haute surveillance, qui ne fera guère bouger les lignes politiques, ou seulement à la marge. La victoire est d’ores et déjà promise au Front de libération nationale (FLN), hégémonique depuis l’indépendance de 1962.
  • Sur 12 000 candidats, seuls 462 occuperont pendant cinq ans un siège à l’Assemblée nationale populaire, la Chambre basse du Parlement. Mais les citoyens ne semblent guère accorder d’importance au choix qui les attend. De fait, ils se sont bien davantage pris de passion pour la présidentielle qui se déroule de l’autre côté de la Méditerranée, en France, note Africanews.
  • Malgré les clips diffusés sur les réseaux sociaux et les affiches qui parsèment les rues d’Alger, la capitale, les foules demeurent impassibles, reflet d’une indifférence mâtinée de désenchantement et de défiance envers un pouvoir égrotant.
  • Pourtant, cette élection législative – la quatrième depuis celle de mai 1997 qui avait débouché sur l’émergence de la première Assemblée pluraliste – n’est pas exempte d’enjeux. D’abord, parce qu’elle sera sans doute la dernière de l’ère Abdelaziz Bouteflika (au pouvoir depuis dix-huit ans) ; ensuite, parce qu’elle représente un tour de chauffe avant la présidentielle, qui, sauf impondérable, se tiendra dans deux ans, souligne Jeune Afrique.
  • Alors que le pays traverse une grave crise financière liée à la chute de ses revenus pétroliers – sa principale source de devises, l’économie souffrant d’un déficit de diversification –, les partis en lice n’ont pas ménagé leur peine pour capter l’attention de leur auditoire et l’enjôler. Leur stratégie ? Miser sur le lien de proximité. L’Expression
  • Conscient que c’est à l’aune du niveau de participation que sera jugée son action (notamment la révision constitutionnelle de 2016), le président Bouteflika, âgé de 80 ans, a exhorté ses compatriotes à voter en accordance avec leurs convictions, mais sans apparaître désireux de les influencer. Une manière de se positionner« au-dessus de la mêlée », relève Le Quotidien d’Oran.
  • La semaine dernière, dans un éditorial intitulé « La désertification politique », Saïd Chekri, directeur de la rédaction du quotidien Liberté, estimait que le taux d’abstention serait l’ultime révélateur du scrutin ; un « chiffre qui, le moment venu, devra être lu et analysé comme un verdict sans appel à l’encontre du régime ».
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L’envers de la marque Ivanka Trump. Fille et conseillère du président des Etats-Unis, Ivanka Trump est rompue au monde des affaires. Dans son livre paru cette semaine, intitulé Women Who Work, elle cherche à « réécrire les règles du succès » des femmes qui travaillent. Mais le sien est fondé en partie sur l’exploitation de petites mains asiatiques qui s’échinent dans des ateliers de misère, observe Le Devoir.
Les faux-semblants du MUR. Au Maroc, le Mouvement unicité et réforme (MUR), fondé en 1996, se définit comme une simple association à caractère religieux et caritatif. Mais qu’en est-il vraiment ? Pour TelQuel, qui a mené l’enquête, le bras idéologique du Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste), proche des Frères musulmans, est d’abord et avant tout une « armée » de prédicateurs. Laquelle se plaît à avancer masquée…
Victimes des mines en Colombie. Pendant plus d’un demi-siècle, les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) ont livré un impitoyable combat contre les autorités de Bogota. Au cours de cette période, plus de 11 000 personnes ont été victimes des mines antipersonnel disséminées à travers le pays. Parmi elles, 40 % n’appartenaient à aucun des deux camps. Des civils, mineurs pour partie, qui, à présent que la paix est de retour, se sentent abandonnés. El Pais
Yakuzas à hue et à dia. Au Japon, le gang criminel de Yamaguchi-gumi, né à Kobe, est l’un de ceux qui pèsent le plus au sein du syndicat du crime, les tristement célèbres yakuzas. D’après les forces de police, il compterait pas moins de 23 000 membres. Naguère uni, ce gang est aujourd’hui en train de se disloquer. Un éclatement qui fait craindre aux autorités une lutte sanglante entre factions rivales. BBC




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